19 octobre 2021 Pierre Perrin-Monlouis
Malgré un environnement économique défavorable :
Chiffre d’affaires consolidé stable : 2,55 milliards d’euros
Bonne performance opérationnelle : ratio
Hors pertes de changes, résultat courant équivalent à 2001
Résultat net part du Groupe : 64,7 millions d’euros
Ratio d’endettement de 10%
Boulogne-Billancourt, le 5 mars 2003 – Vallourec, leader mondial de la production de tubes sans soudure en acier et de produits tubulaires spécifiques pour applications industrielles, annonce aujourd’hui ses résultats consolidés pour l’exercice 2002. Ces comptes consolidés ont été présentés par le Directoire au Conseil de Surveillance qui s’est réuni le 4 mars 2003.
En 2002, Vallourec a réalisé avec V & M STAR une acquisition majeure dans le secteur du Pétrole & Gaz aux Etats-Unis. En intégrant V & M STAR à partir du 1er juillet 2002, le chiffre d’affaires consolidé atteint 2 550 millions d’euros, soit une progression de 2,0% par rapport à 2001. Hors V & M STAR, la variation ressort à -3,0%. Le résultat brut d’exploitation s’établit à 347,8 millions d’euros. En dépit d’une conjoncture défavorable en 2002, notamment sur le second semestre, le Groupe enregistre une bonne performance opérationnelle avec un ratio RBE/CA à 13,6%. Le résultat courant avant pertes de change (252,2 millions d’euros) est équivalent à celui enregistré en 2001. Compte tenu des pertes de change et de l’augmentation significative du taux d’imposition, le résultat net part du Groupe baisse de 26,6% pour atteindre 64,7 millions d’euros.
Données consolidées
en millions d’euros
2001
2002
2002*
Variation 2002*/ 2001
hors V & M STAR
en M€
en % du CA
Chiffre d’affaires
2 499,7
2 423,9
2 550,0
+2,0%
Résultat brut d’exploitation
349,9
333,6
347,8
13,6%
-0,6%
Résultat d’exploitation
266,7
253,6
256,5
10,1%
-3,8%
Résultat courant
249,7
222,7
8,7%
-10,8%
Résultat net consolidé total
176,5
141,6
5,6%
-19,8%
Résultat net (part du Groupe)
88,2
64,7
ns
-26,6%
* V & M STAR consolidé à partir du 1er juillet 2002
Données consolidées
en millions d’euros
2001
2002*
Marge brute d’autofinancement
268,7
250,9
Variation du BFR d’exploitation brut
-143,8
+19,1
Investissements industriels bruts
-127,6
-129,2
Acquisition de V & M STAR
-382,7
Endettement net
– 3,7
106,4
Capitaux propres (y compris intérêts minoritaires)
1 016,2
1 069,0
Capitaux propres (part du Groupe)
676,7
653,0
* V & M STAR consolidé à partir du 1er juillet 2002
Les modifications de périmètre de consolidation par rapport à l’exercice 2001 ont été les suivantes :
Acquisition et transfert des actifs de V & M STAR le 1er juillet 2002 qui a été consolidé à partir de cette date dans les comptes de l’année 2002.
Cession le 31 mai 2002 de la société Jacot qui a pris effet le 1er juin 2002. Cette cession a un impact non significatif sur la comparaison des chiffres d’affaires consolidés 2001 et 2002.
ACTIVITE
Pour l’ensemble de l’exercice 2002, le chiffre d’affaires est resté stable à 2 550 millions d’euros (+2,0%). Dans une conjoncture défavorable, le volume des ventes a diminué de 8,2%, mais cette baisse d’activité a été compensée par un effet positif de 5,7% pour l’ensemble mix, prix et devises et par la consolidation au second semestre du chiffre d’affaires de V & M STAR (126 millions d’euros).
L’activité de Vallourec en 2002 a été marquée par une situation contrastée entre le premier et le second semestre de l’exercice. Le 1er semestre 2002 a été caractérisé par une bonne tenue du marché de l’énergie (Pétrole & Gaz et Energie Electrique), qui a plus que compensé la faiblesse de l’activité générale en Europe et celle des produits hors énergie. En revanche, au second semestre 2002 aucune reprise n’a été enregistrée pour les produits hors énergie, et l’activité Pétrole & Gaz a souffert au cours du 4ème trimestre de l’attentisme des compagnies pétrolières, lié surtout aux incertitudes provoquées par la crise irakienne.
Les produits destinés à l’énergie représentent 51,6% du chiffre d’affaires 2002 de Vallourec. Le Groupe a maintenu ses parts de marché dans le Pétrole & Gaz, dans un contexte caractérisé par des prix élevés du baril et du gaz, un niveau de stocks bas et la bonne tenue des prix de vente. Concernant la fourniture de tubes pour les centrales électriques, le Groupe bénéficie de marchés porteurs en Asie (Chine, Taïwan, Corée, Inde), les débouchés en Europe et aux Etats-Unis étant limités aux programmes de maintenance.
Les produits pour l’automobile (17,1% du chiffre d’affaires) ont souffert au Mercosur (baisse de la production automobile et dévaluation des monnaies au Brésil et en Argentine) et ont marqué le pas en Europe pour des raisons internes (cession de Jacot et difficulté de démarrage d’une nouvelle ligne de production) et pour des raisons externes, notamment le retard de lancement d’un véhicule.
Dans la mécanique (13,5% du chiffre d’affaires) et la chimie-pétrochimie (11,8% du chiffre d’affaires) l’érosion de la demande est due essentiellement à la baisse des investissements en Europe et à la détérioration de la compétitivité des constructeurs de machines et des chaudronniers européens.
En termes de répartition géographique, la part du chiffre d’affaires réalisée hors de l’U.E. est passée pour la première fois au-dessus de 50% à 51,7% contre 44,7% en 2001.
RESULTATS
Le résultat brut d’exploitation, qui est de 347,8 millions d’euros contre 349,9 millions d’euros en 2001, représente 13,6% du chiffre d’affaires. Ce ratio était de 15,1% au premier semestre et s’est maintenu à 12,1% au second semestre malgré la détérioration de l’activité Pétrole et Gaz.
Le résultat financier est de -33,8 millions d’euros, sous l’effet notamment des pertes de change dues à la dévaluation du Real brésilien.
Le résultat courant avant pertes de change (252,2 millions d’euros) est équivalent à celui enregistré en 2001.
Après une charge d’impôt sur les bénéfices en hausse de 21% à 61,6 millions d’euros, le résultat net consolidé total, en baisse de 19,8% par rapport à celui de l’année 2001, atteint 141,6 millions d’euros soit 5,6% du chiffre d’affaires.
Le résultat net, part du Groupe est de 64,7 millions d’euros en baisse de 26,6%. Il représente 6,65 euros par action.
La situation financière du Groupe est saine. Les immobilisations incorporelles et les écarts d’acquisition ne représentent que 7,1% des fonds propres. Le bilan reste très solide avec un endettement net au 31 décembre 2002 de 106,4 millions d’euros, correspondant à un ratio d’endettement d’à peine 10%. A noter que le programme d’investissements très important de 800 millions d’euros sur trois ans, avec notamment les acquisitions majeures de V & M do BRASIL et de V & M STAR, a été financé sans faire appel au marché.
INTEGRATION DE V & M STAR
Vallourec a réalisé au cours de cet exercice l’acquisition de V & M STAR, un acteur majeur du marché des tubes pour le forage pétrolier (OCTG) aux Etats-Unis. Outre une prise de position importante aux Etats-Unis entraînant un rééquilibrage géographique et un renforcement du Groupe dans le secteur de l’énergie, cette opération se justifiait également par l’acquisition d’un outil industriel très performant et la capacité d’améliorer le résultat du Groupe.
Depuis le 1er juillet 2002, date de son entrée dans le périmètre de Vallourec, plusieurs éléments confirment la réussite de l’intégration de V & M STAR. Les clients ont accueilli très favorablement la nouvelle entité et les équipes commerciales ont été fusionnées avec succès. Le benchmarking avec le reste du Groupe se poursuit, notamment sur le process et sur les achats : concrétisation des synergies, diffusion des meilleures pratiques.
En dépit d’une baisse d’activité au quatrième trimestre 2002, V & M STAR a maintenu à 40% sa part du marché des OCTG sans soudure aux Etats-Unis et a enregistré un résultat d’exploitation en ligne avec les attentes du Groupe.
PERSPECTIVES
Pendant les premiers mois de l’exercice en cours, les incertitudes liées à la situation en Irak et l’attentisme des compagnies pétrolières vont continuer à peser sur le niveau d’activité de Vallourec. Le taux de croissance économique de l’U.E. reste faible sans anticipation de reprise significative en 2003 et le recul du dollar par rapport à l’euro défavorise Vallourec.
En revanche, l’activité au Brésil reste bien orientée. De plus, sauf conséquences catastrophiques de la crise irakienne, tous les éléments sont réunis pour qu’une reprise de la demande puisse se manifester prochainement sur le marché des tubes pour le Pétrole & Gaz. En effet les fondamentaux restent bons dans ce secteur, le nombre de plates-formes de forage en activité continue de croître, notamment aux Etats-Unis où Vallourec a renforcé sa position grâce à V & M STAR. Dans le reste du monde, Vallourec conforte sa position de leader mondial des tubes filetés spéciaux pour le forage.
ASSEMBLEES GENERALES
L’Assemblée Générale Ordinaire sera convoquée pour le mercredi 11 juin 2003 à 16 heures. L’Assemblée Générale Ordinaire sera suivie d’une Assemblée Générale Mixte à laquelle il sera demandé de déléguer au Directoire un ensemble d’autorisations lui permettant le cas échéant de procéder à l’émission de valeurs mobilières pouvant donner ou non, immédiatement ou à terme, accès au capital de la Société. Ces autorisations viendront remplacer à l’identique celles délivrées par l’Assemblée Générale Mixte du 12 juin 2001.
AGENDA
Le montant du dividende qui sera proposé lors de l’AGO sera arrêté lors du Conseil de Surveillance du 17 avril 2003.
Le chiffre d’affaires du 1er trimestre 2003 sera publié le 7 mai 2003.
A propos de Vallourec
Vallourec est leader mondial de la production de tubes sans soudure en acier et de produits tubulaires spécifiques pour applications industrielles (pétrole et gaz, énergie électrique, chimie et pétrochimie, automobile et mécanique).
Vallourec est coté au Premier Marché d’Euronext Paris (code : 12035)
Vallourec fait partie des indices : SBF 120, NEXT 150, MID CAC et du segment Next Prime d’Euronext. Classification FTSE ingénierie et biens d’équipements industriels.
Les comptes de résultats consolidés et bilans consolidés résumés sont disponibles sur simple demande auprès du Service Communication de Vallourec
Boulogne, le 05/03/03
Direction de la Communication
130, rue de Silly
92100 Boulogne-Billancourt