Bâle II : OTIA (Groupe TEAMLOG) favorise l’approche par la mesure interne et s’appuie sur son Démonstrateur de Calcul de Risques Opérationnels

19 octobre 2021 Pierre Perrin-Monlouis

Du Ratio Cooke à Bâle II

L’ensemble des intervenants de la place financière s’accordent sur la faiblesse du ratio Cooke. Celui-ci est une norme de gestion prudentielle, a posteriori, et non un levier de pilotage proactif de la banque. Plusieurs éléments étayent cette analyse :
– des pondérations forfaitaires uniquement fondées sur une logique institutionnelle ne permettent pas de mesurer le risque ” réel ” ou économique,
– un décalage entre le capital réglementaire et les pratiques actuelles des banques, favorisant le calcul du capital économique qui constitue désormais la norme de pilotage au sein des banques,
– un risque opérationnel non pris en compte.

L’objectif premier et capital du comité de Bâle est de combler les lacunes de l’actuel ratio Cooke. En effet, il s’agit de mettre en place un nouveau ratio (McDonough), qui soit en même temps un outil de pilotage et un instrument d’adéquation des fonds propres.
D’autres objectifs secondaires peuvent apparaître, comme le choix par les établissements bancaires de la méthode la plus appropriée à son contexte ou la mise en œuvre rigoureuse de l’ensemble des pratiques énoncées par le comité.
Ces objectifs trouvent leur application à travers la mise en place d’outils et de principes forts tels qu’un pilotage sain des risques par les banques, qu’une garantie de qualité et de robustesse des méthodologies, des processus et des systèmes de gestion des risques internes mis en œuvre par l’établissement.

Le comité de Bâle a articulé le contenu de cette réforme autour de trois piliers fondamentaux :
– le renouvellement des exigences minimales de fonds propres afin de mieux tenir compte de l’ensemble des risques bancaires et de leur réalité économique,
– le renforcement de la surveillance prudentielle par les superviseurs nationaux,
– l’utilisation de la communication d’informations financières afin d’améliorer la discipline de marché.
De même ces piliers trouvent leur articulation autour de trois natures de risques usant chacune de plusieurs méthodes de calcul :
– les risques Crédit avec l’approche standard, l’approche IRB1 simple et l’approche IRB avancée,
– les risques Marché avec l’approche standard et l’approche par les modèles internes,
– enfin les risques Opérationnels avec l’approche basique, l’approche standard et l’approche par la mesure interne.

Ces méthodes de calculs seront mises en place dès 2006 (simulations à partir de 2005).

Otia (groupe TEAMLOG) et les risques opérationnels
Otia – pôle Conseil du groupe TEAMLOG – a défini son approche des risques opérationnels en favorisant la mesure interne. En effet celle-ci permet un calcul très fin du risque encouru, en favorisant, de fait, son identification, sa mesure, son suivi et son contrôle au niveau le plus élémentaire. Pour cela, une approche par les événements, par les processus et par les lignes métiers est privilégiée et ce de manière transversale à tous les types de risques. Cependant, ” il ne faut pas perdre de vue que l’objectif recherché reste la maîtrise du risque et l’identification des actions à mener pour atteindre celle-ci “, souligne Pierre Trauchessec, Directeur Général d’Otia ” et la mise en place du module pilotage/gestion des risques d’un progiciel intégré n’induit pas forcément la maîtrise des modèles sous-jacents “.

Fort de son savoir faire sur la gestion des risques et des risques opérationnels en particulier, Otia vient de développer un démonstrateur permettant de décrire la méthodologie de calcul du capital at risk. Ce démonstrateur permet aux consultants Otia, dans le cadre de missions de conseil et d’accompagnement, d’aider la banque à décrypter la ” boîte noire ” de calcul du capital at risk en explicitant la démarche à travers de trois grandes fonctionnalités :

– La base des incidents
Basé sur la saisie manuelle d’incidents fictifs, le démonstrateur permet de fournir au client une vision pratique de la modélisation de collecte préconisée par Bâle II.

– Méthodologie de calcul
Le démonstrateur décrit étape par étape l’enchaînement des calculs, des hypothèses et des paramètres sur lesquels peut intervenir le client avant d’aboutir au calcul définitif du capital économique élémentaire.

– Reporting
Instauration de deux types de reporting, le réglementaire et l’interne. Pour ce dernier, il s’agit de définir les axes d’analyse, les tableaux de bord de mesure et de suivi des risques et surtout de définir les actions à mener pour maîtriser et réduire le risque opérationnel.

” Le démonstrateur Otia illustre bien les fonctionnalités que doit couvrir un outil de calcul et de distribution des pertes ; il montre également l’expertise des consultants Otia qui déroulent clairement les étapes d’une méthode LDA2 “, indique Catherine Veret, Directeur des Risques Opérationnels au CIC et responsable pour le Groupe Crédit Mutuel de la maîtrise d’ouvrage Risques Opérationnels dans le cadre du projet Bâle II.

L’offre Bâle II d’Otia vient ainsi renforcer la gamme de prestations du groupe TEAMLOG dans les services financiers (26% du CA 2002 du Groupe) et illustre la double compétence métier-informatique de ses équipes.

1 Internal Ratings-Based
2 Loss Distribution Approach

Code Euroclear : 6496

www.teamlog.com

Contacts : Directeur du Développement : Vincent Billiet
T : 01 45 63 95 30, [email protected]
Otia : Marie-Pierre Leroy
T : 01 53 25 97 04, [email protected]

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Trader & Analyste Financier
Fondateur de Rente et Patrimoine et à la tête du service Bourse Trading, il vous fait profiter de son expérience en trading grâce à ses analyses financières et décrypte pour vous les actualités des marchés. Son approche globale des marchés combine à la fois l'analyse technique et fondamentale.