19 octobre 2021 Pierre Perrin-Monlouis
Une série de bons chiffres économiques et des mouvements de concentration dans le secteur bancaire ont poussé les Blues Chips (Dow Jones) en territoire positif, tandis que le Nasdaq subissait de plein fouet les craintes des analystes concernant la baisse des résultats des fabricants de micro-ordinateurs pour le 2e semestre 2000.
Les gains de productivité pour le 2e trimestre 2000 ont été révisés à 5,7% contre 5,3% initialement et 5,4% attendu par les analystes. Le coût de la main d’oeuvre est ressorti en baisse de 0,5% alors qu’il était attendu en baisse de 0,2%. Ces bonnes nouvelles confirment à nouveau le ralentissement de l’économie américaine et permettent au Dow Jones d’évoluer sur ses plus hauts, proche des 11 360 points en cours de séance. Par ailleurs, les NAPM (coûts à la production) passent de 55 à 60 en forte hausse, venant quelque peu freiner la progression des valeurs du Dow Jones et accentuer la baisse du Nasdaq.
Du côté des valeurs, on assiste toujours à de fortes spéculations sur les valeurs bancaires. JP Morgan, cible potentielle de la Deutsche Bank, progresse de plus de 5% en séance. Le rachat de Associates First Capital par Citigroup permet à la valeur de progresser de plus de 30%.
Les technologiques ne sont pas à la fête puisque de forts dégagements sont opérés sur le Nasdaq. Les analystes doutent des capacités des fabricants d’ordinateurs à réaliser leurs objectifs de résultats pour le 2e semestre.
Finalement le Dow Jones progresse de 50,03 points (+0,44%) à 11 310,64 et le Nasdaq chute lourdement de 129,84 points (-3,13 %) à 4 013,34.