Situation mensuelle budgétaire à la fin juillet 2005

20 octobre 2021 Pierre Perrin-Monlouis

Solde : À la fin juillet 2005 le solde général d’exécution s’établit à -48,8 Md € contre -46,2 Md € l’année dernière à la même date, soit un écart de 2,6 Md €. L’écart constaté les mois précédents (jusqu’à 8,2 Md € à la fin du mois de mai) se résorbe donc progressivement.

Dépenses : En juillet 2005, les dépenses du budget général atteignent 177,9 Md € et s’inscrivent en hausse de +1,5 % par rapport au même mois de 2004 (+2,6 Md €).

Les dépenses de rémunérations, de pensions, de charges sociales et de fonctionnement progressent de 2,9 % : elles enregistrent notamment l’effet de la hausse de 0,5 % du point salarial de la fonction publique au 1er mars.

Les dépenses d’intervention économique sont en léger retard par rapport à la prévision annuelle (baisse de -7 % contre une cible de -4,2 %) en raison de versements de subventions plus précoces l’année passée. À l’inverse, l’évolution des dépenses militaires s’inscrit en légère hausse de +1,7 %, principalement sous l’effet des dépenses en capital.

Au total , le rythme d’augmentation des dépenses d’un an sur l’autre (+1,5 %) est maîtrisé, conformément à l’objectif d’une progression des dépenses de l’État sur l’année limitée à l’inflation (+1,8 %).

Recettes : À la fin juillet 2005, les recettes nettes du budget général s’établissent à 142,6 Md €, contre 140,9 Md € fin juillet 2005 (+ 1,8 Md €), soit une hausse de +1,2 %.

Cette progression résulte pour l’essentiel de l’évolution des recettes fiscales d’une année sur l’autre (+2,8 Md €, soit une hausse de +1,8 %). L’impôt sur le revenu (+1 770 M €) et la TVA nette (+3 200 M €) s’inscrivent en hausse. A l’inverse, l’impôt sur les sociétés est en baisse (- 550 M €) du fait de restitutions d’excédents de versements plus dynamiques que l’an dernier.

La TIPP (-180 M€, en baisse de 1,6 %) recule du fait de l’atonie de la consommation de produits pétroliers. Les prochaines situations mensuelles budgétaires (SMB) fourniront chaque mois une estimation révisée du produit net de la fiscalité pétrolière, dès que la Commission de transparence sur la fiscalité pétrolière, présidée par M. Bruno Durieux, aura arrêté un cadre méthodologique.

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Trader & Analyste Financier
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