19 octobre 2021 Pierre Perrin-Monlouis
UN RESULTAT NET 1999 de 553 MILLIONS D’EUROS (3,6 MILLIARDS DE FRANCS)
3,4 FOIS SUPERIEUR A CELUI DE 1998
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Produit Net Bancaire 6 016 millions d’euros (+9,4%)
Résultat Brut d’Exploitation 1 578 millions d’euros (+22,6%)
Charge du risque 314 millions d’euros
(-66,8%)
Provisions à caractère prudentiel portées
à 979 millions par une dotation sur l’exercice de 284 millions d’euros
Résultat net 553 millions d’euros (x3,4)
BNPA 1,69 euro (x2,9)
Tier one ratio 6,8% (5,4% au 31 décembre 1998)
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Réuni le 6 mars 2000 sous la présidence de Jean Peyrelevade, le Conseil d’Administration du Crédit Lyonnais a arrêté les comptes consolidés audités du groupe et décidé d’une augmentation de capital réservée aux salariés.
Commentant ces résultats, le Président a indiqué que l’exercice 1999 constituait une étape importante pour le groupe :
Avec le quasi achèvement du programme de cession défini par Bruxelles, le groupe est dorénavant recentré sur ses trois métiers de base : banque de détail en France, gestion d’actifs et banque de grande clientèle à l’international ;
La rentabilité récurrente du groupe est en forte hausse grâce à une progression des performances de tous les métiers.
Le Président a également indiqué que la politique de partenariats industriels se développait conformément aux objectifs définis et constituait un levier important de création de valeur.
DES RESULTATS CONSOLIDES MULTIPLIES PAR 3,4
Avec la cession de la BfG, le groupe a pour l’essentiel achevé le programme de cession fixé par la Commission européenne. Afin de donner une image financière du groupe conforme à son nouveau périmètre, les résultats de 1999 sont présentés en isolant la contribution des entités cédées ; les résultats de l’exercice 1998 ont été retraités selon une présentation identique.
Hors activités cédées, le résultat net part du groupe s’élève à 581 millions d’euros (ce résultat était négatif de 41 millions d’euros en 1998).
Le produit net bancaire (6 016 millions d’euros) est en progression de 9,4%, tirée notamment par l’évolution favorable des commissions (+12,4%). Celles-ci représentent 42,4% des revenus, soit 1,1 point de hausse par rapport à l’exercice 1998.
Les frais de gestion (4 438 millions d’euros) sont maîtrisés. A taux de change constant, leur progression est limitée à 4,5% et traduit principalement :
l’augmentation des rémunérations indexées sur les résultats et la rentabilité du groupe (intéressement et participation des salariés, versements de performance des opérateurs de marché) ;
la progression des coûts informatiques notamment liés au passage à l’an 2000.
En conséquence :
Le résultat brut d’exploitation (1 578 millions d’euros) progresse de 22,6% amplifiant fortement la tendance constatée pour les 9 premiers mois de l’année (+11,8%) ;
le coefficient d’exploitation poursuit son amélioration ; il s’établit à 73,8% soit une baisse de 3 points par rapport à 1998, à périmètre comparable.
Les dotations aux provisions sont en net repli (598 millions d’euros par rapport à 1 143 millions d’euros en 1998). Cette évolution est la résultante :
d’un retour à un niveau normal de la charge du risque (314 millions d’euros contre 948 millions d’euros en 1998) après les crises Asie-Russie qui avaient fortement impacté l’exercice 1998 ;
d’un renforcement des provisions à caractère prudentiel par des dotations complémentaires de 284 millions d’euros : 193 millions d’euros relatifs au renforcement des provisions risques pays à caractère général, 91 millions d’euros au titre de la constitution d’une provision forfaitaire ex ante sur les engagements aux USA qui vise à couvrir par anticipation une éventuelle remontée du coût du risque dans cette région.
Au total, les provisions à caractère prudentiel atteignent 979 millions d’euros au 31 décembre 1999 en hausse de 27,6% par rapport au 31 décembre 98.
Le résultat courant atteint 1 118 millions d’euros, soit un quadruplement par rapport à 1998.
Le résultat exceptionnel (-290 millions d’euros), comprend des provisions pour coût de restructuration qui visent à intégrer, dès l’exercice 1999, les charges afférentes à la poursuite en 2000 des actions de productivité dans le réseau domestique (renforcement des effectifs commerciaux, poursuite des gains de productivité dans les back offices) et à l’adaptation du réseau international. S’y ajoutent également une provision pour les charges estimées du passage à l’euro en 2002 (35 millions d’euros), le provisionnement intégral des cotisations sur 4 ans liées à la constitution du fonds de garantie des dépôts (39 millions d’euros).
Après prise en compte de la charge fiscale (117 millions d’euros), le résultat net d’ensemble, hors activités cédées, s’établit à 697 millions d’euros, dans lequel la part du groupe s’élève à 581 millions d’euros.
La contribution des activités cédées est une perte de 28 millions d’euros, qui enregistre principalement la moins-value de cession de la BfG.
Au total, le résultat net part du groupe s’élève à 553 millions d’euros, soit 3,4 fois le résultat de 1998 qui s’établissait à 165 millions d’euros. Le rendement des fonds propres (ROE), calculé par rapport aux fonds propres moyens part du groupe s’élève à 10,3%, contre 3,7% en 1998.
FORTE PROGRESSION DU RESULTAT ET DE LA RENTABILITE DES METIERS
Le résultat net des métiers s’élève à 775 millions d’euros (contre 270 millions d’euros en 1998). Le rendement des fonds propres alloués après impôt s’établit à 12,7%, après prise en compte des provisions à caractère prudentiel (risques pays, provision ex ante USA) qui leur sont affectées.
Ceci traduit la forte amélioration de la rentabilité récurrente du groupe assise sur de bonnes performances des trois métiers stratégiques :
La banque de réseau en France confirme le redressement de ses positions commerciales, tout en améliorant sa rentabilité, déjà élevée ;
La gestion d’actifs enregistre une forte progression de l’activité et des résultats, alors même qu’elle renforce son dispositif ;
La banque de grande clientèle internationale, redevient bénéficiaire.
BANQUE DE RESEAU EN FRANCE : Résultat net de 410 millions d’euros(+ 13,3%)
Les résultats de ce métier confirment la croissance de la rentabilité de cette activité, alimentée par trois facteurs : des tendances commerciales favorables, la poursuite des gains de productivité, des risques maîtrisés.
Le réseau commence à bénéficier au plan commercial de l’action de restructuration en profondeur réalisée au cours de ces dernières années : les crédits aux particuliers et aux professionnels progressent de 4,1%, avec une accélération de la tendance au second semestre, les dépôts à vue sont en hausse de 11,1%. Conséquence de cette évolution positive et de la poursuite du développement des commissions (+ 8,1%), le produit net bancaire est en hausse de 1,9% (+1,6% pour les neuf premiers mois de l’exercice).
Les frais de gestion demeurant maîtrisés (+0,5%), le résultat brut d’exploitation progresse de 7,4%.
Les dotations aux provisions demeurent à un niveau faible traduisant la qualité du portefeuille et un environnement économique favorable. Elles s’élèvent à 83 millions d’euros en 1999, en incluant le provisionnement intégral des cotisations aux fonds de garanties des dépôts, à comparer à 127 millions d’euros en 98.
Le rendement des fonds propres (ROE) s’élève à 19%, soit une progression de 1 point par rapport à 1998.
L’exercice est marqué également par la montée en puissance des nouveaux canaux de distribution : plus d’un million de clients sont utilisateurs de la banque à distance (banque par téléphone, minitel, internet). Le développement des services Internet, à partir d’une offre ciblée par clientèle est rapide. Ainsi à fin février, le site Crédit Lyonnais Interactif compte d’ores et déjà 100 000 abonnés avec près de 450 000 connexions par mois.
Par ailleurs, une filiale de courtage en ligne sera opérationnelle dès le deuxième trimestre 2000.
GESTION D’ACTIFS : Résultat net de 128 millions d’euros (+ 30,6%)
Cette activité constitue un axe prioritaire de développement du groupe. En 1999, les revenus progressent de 17,5% par rapport à 1998. Les actifs gérés atteignent 126,9 milliards d’euros au 31 décembre 1999, soit une hausse de 23% par rapport au 31 décembre 1998.
Par ailleurs, son expertise vient d’être à nouveau confirmée par l’attribution du prix de meilleur gestionnaire sur 10 ans par La Tribune – Micropal – Standard and Poor’s.
Les frais de gestion augmentent de 21,1%, ce qui reflète le renforcement du dispositif en France et à l’international.
BANQUE DE GRANDE CLIENTELE A L’INTERNATIONAL : Résultat net de 237 millions d’euros (- 190 millions d’euros en 1998)
Les résultats de ce secteur d’activité sont en forte amélioration, en raison de la poursuite des bonnes performances de la banque d’investissement (marchés et conseil) et des financements spécialisés ainsi que du redressement de la banque commerciale, qui avait subi en 1998 les effets des crises russe et asiatique.
Comme en 1998, la banque d’investissement a dégagé d’excellents résultats : 202 millions d’euros contre 138 millions d’euros en 1998. Toutes les lignes produits contribuent à cette performance : les revenus des activités de taux et change se situent au même niveau qu’en 1998, année qui avait été excellente ; les activités actions ont progressé de 62% représentant la moitié des revenus de marchés.
Le ROE ressort en 1999 à 34,6%. Sur les 3 dernières années, y compris 1998, année de crise financière, le ROE moyen de la banque d’investissement s’élève à 26%.
Le Groupe Crédit Lyonnais, à travers sa filiale CLS Asia, a conclu avec la société Bloomberg un accord de joint-venture visant à créer un système de courtage électronique pour la clientèle institutionnelle (G Trade).
Ce projet novateur permet la mise en commun de deux types de savoir-faire : celui de Bloomberg (large accès à cette clientèle ; expertise dans les outils de front-office) et celui de CLS Asia en matière de courtage.
La connexion des marchés actions a démarré en octobre 1999 par le Japon ; 20 places financières devraient être couvertes dès 2000, l’objectif étant d’atteindre 65 pays d’ici 2 ans.
Les financements spécialisés enregistrent un niveau d’activité semblable à celui de 1998 qui avait bénéficié de revenus non récurrents. Ils bénéficient en 1999 des reprises de provisions (29 millions d’euros) consécutives aux remboursements effectués par certaines contreparties à risque d’Asie.
En conséquence, le résultat net s’élève à 144 millions d’euros (88 millions d’euros en 1998) conduisant à un ROE de 23,6% (16% en 1998).
La banque commerciale enregistre un résultat négatif de 109 millions d’euros, mais en forte amélioration par rapport à 1998 (- 416 millions d’euros). Hors provisions prudentielles, l’activité de banque commerciale redevient positive (160 millions d’euros), mais sa rentabilité demeure insuffisante (ROE de 3%).
La stratégie du groupe dans ces activités vise à confirmer le redressement de la rentabilité récurrente en :
poursuivant une politique de développement sélective dans la banque d’investissement ;
développant les activités à forte valeur ajoutée ;
réduisant de 20% d’ici à 2001, les fonds propres alloués à la banque commerciale.
HOLDING ET AUTRES : – 194 millions d’euros (- 311 millions d’euros en 1998)
Ce pôle regroupe d’une part les activités qui n’entrent pas dans le cœur de cible des métiers du groupe (banque de réseau en Afrique notamment), d’autre part la fonction Holding que le groupe exerce vis-à-vis des métiers.
Bien qu’en amélioration, le résultat de ce pôle demeure négatif (194 millions d’euros contre 311 millions d’euros en 1998), du fait des éléments exceptionnels enregistrés sur l’exercice : provisions pour coût de restructuration, mise en oeuvre de la deuxième phase de l’euro et coûts liés à la privatisation.
UNE STRUCTURE FINANCIERE RENFORCEE
Les fonds propres consolidés – après distribution proposée – s’élèvent à 7,7 milliards d’euros (+ 13,0%) et leur qualité est améliorée : les intérêts minoritaires ne représentent plus que 13% des fonds propres globaux (contre 25% à fin 1998).
Le ratio de fonds propres durs (tier one ratio) atteint 6,8% en très forte augmentation par rapport à fin 1998 (5,4%) pour des engagements pondérés qui s’élèvent à 112,5 milliards d’euros (123,6 milliards d’euros au 31 décembre 1998).
DIVIDENDE
Le dividende proposé par le Conseil d’Administration à la prochaine Assemblée Générale s’élève à 0,50 euro (0,75 euro, avoir fiscal inclus) par action, soit 3,28 francs.
Ceci correspond à un taux de distribution de 29,6% du résultat consolidé et de 80,9% du résultat net social.
AUGMENTATION DE CAPITAL RESERVEE AUX SALARIES
Le Conseil d’Administration a décidé d’une augmentation de capital réservée aux salariés. Ceci s’inscrit dans la politique du groupe qui vise à associer le personnel au développement de l’entreprise.
Le prix de souscription a été fixé par le Conseil d’Administration à 30,10 euros ; il correspond à 80% de la moyenne des cours d’ouverture des vingt derniers jours de bourse précédant le Conseil d’Administration.
PARTENARIATS
La politique de partenariats dont l’objectif est de contribuer au renforcement de la compétitivité des différents métiers du groupe se développe conformément aux objectifs définis.
D’ores et déjà sont prévus ou mis en place des accords de coopération dans les domaines suivants : l’assurance, le crédit-bail, l’affacturage, le crédit à la consommation, le service aux émetteurs, la conservation retail, les fusions et acquisitions … D’autres sont en cours de négociations.
A l’horizon 2003, l’ensemble des partenariats finalisés ou en cours de finalisation dégageront des synergies de résultats de plus de 100 millions d’euros avant impôt qui se traduiront par un gain de l’ordre de 1% de ROE après impôt.
La prise en compte de l’ensemble des accords en cours de négociation et des synergies qui y sont rattachées permet d’anticiper un doublement de ce gain dans les 3 ans à venir.
PERSPECTIVES
L’année 1999 a démontré la rentabilité du groupe Crédit Lyonnais, désormais totalement recentré sur ses trois métiers stratégiques. A environnement économique comparable, l’année 2000 devrait permettre d’enregistrer une nouvelle progression du résultat en dépit du coût supplémentaire (262 millions d’euros) lié au financement de l’EPFR(*).
(*) jusqu’au 31 décembre 1999, la rémunération perçue par le Crédit Lyonnais au titre du prêt qu’il accorde à l’EPFR était calculée de manière à neutraliser les effets de ce prêt dans les comptes du Groupe. A partir du 1er janvier 2000, la rémunération est ramenée à 100% du TMM, ce qui, compte tenu des conditions de financement de ce prêt, laisse à la charge du Groupe un coût net de 262 millions d’euros pour l’exercice 2000.
CHIFFRES CLES des RESULTATS 1999
A – RESULTATS CONSOLIDES
En millions d’euros 1999 1998
proforma Variation
(%) 1998
publié
Produit net bancaire 6 016 5 501 9,4% 6 686
Frais de gestion (1) (4 438) (4 214) 5,3% (5 000)
Résultat brut d’exploitation 1 578 1 287 22,6% 1 686
Charge du risque (314) (948) -66,8% (1 149)
dont Asie – Russie 33 (512) ns (640)
Provisions prudentielles (2) (284) (195) 45,6% (152)
Résultat des sociétés mises en équivalence 138 131 5,3% 134
Résultat courant 1 118 275 x 4,1 519
Résultat exceptionnel et autres (3) (304) (112) – (51)
Charge fiscale (117) (108) – (118)
Résultat net 697 55 – 350
Intérêts minoritaires (116) (96) – (185)
Résultat net, part du groupe hors activités cédées 581 (41) ns –
Résultat net des activités cédées (4) (28) 206 ns –
Résultat net part du groupe 553 165 x 3,4 165
ROE du Groupe 10,3% 3,7% – 3,7%
ROE des Métiers (5) 12,7% 4,6% – ns
Bénéfice net par action (BNPA) 1,69 0,59 – 0,59
(1) L’augmentation des frais de gestion (+ 5,3%) résulte pour 0,8 point de l’effet change, 1,8 point de la progression des rémunérations indexées sur les résultats (versement de performance des opérateurs de marché et intéressement et participation aux résultats des salariés du CLSA) , 1,3 point de la hausse des coûts informatiques.
(2) En 1999, cette rubrique comprend : une dotation de 193 millions d’euros au titre du renforcement des risques pays et la constitution d’une provision forfaitaire ex ante de 91 millions d’euros au titre des engagements USA.
En 1998, elle était exclusivement formée par le renforcement des provisions risques pays.
(3) Dont : coûts de restructuration (134 millions d’euros) ; provisions pour la mise en place de la deuxième phase de l’euro (35 millions d’euros) ; provisionnement intégral des cotisations (4 années) au fonds de garantie des dépôts (39 millions d’euros) ; coûts liés à la privatisation (26 millions d’euros).
(4) En 1999, le résultat traduit principalement l’incidence de la cession BfG. En 1998, il était formé essentiellement par le résultat dégagé par la BfG et les plus-values de cession de certaines filiales (CL Belgium notamment).
(5) Calculé sur la base de fonds propres normatifs (Tier one de 6%).
B – RESULTAT DES POLES
En millions d’euros 1999 1998 % d’évolution
Banque de réseau en France (1) 410 362 +13,3%
Grande Clientèle Internationale 237 (190) ns
Banque d’investissement (2)
202 138 +46,4%
Financements spécialisés
144 88 +63,6%
Banque commerciale (3)
(109) (416) ns
Gestion d’actifs (4) 128 98 +30,6%
Résultat des métiers 775 270 x2,9
Holding et autres (5) (194) (311) ns
Résultat net part du groupe (hors activités cédées) 581 (41) ns
(1) Activité de banque de détail en France sur les segments de la clientèle de particuliers, des professionnels et des PME.
(2) Activités de marché et conseil.
(3) Activité de banque commerciale pour les grands groupes en France et à l’international.
En 1999, le résultat est déterminé après prise en compte des provisions prudentielles (risques pays, provision forfaitaire ex ante USA) qui leur sont afectées.
(4) Asset Management, Private Banking à l’international et Assurance vie.
(5) Ce pôle comprend d’une part les activités qui n’entrent pas dans le cœur de cible des métiers du groupe (banque de réseau en Afrique principalement) et la fonction Holding exercée par le groupe vis-à-vis des métiers. En 1999, ce pôle enregistre un montant de 192 millions d’euros de charges non récurrentes (provision pour coût de restructuration et pour mise en place de la deuxième phase de l’euro et coûts de privatisation principalement).
C – STRUCTURE FINANCIERE
31/12/1999 31/12/1998
Fonds propres (1) (Millions d’euros) 7 721 6 834
Dont part du groupe
6 271 4 472
Ratio de solvabilité (%) 10,7% 10,4%
Ratio “Tier one” (%) 6,8% 5,4%
(1) La progression des fonds propres résulte principalement :
de l’augmentation de capital réalisée au mois de juillet (+1 213 millions d’euros)
du résultat net de l’exercice après prise en compte du projet de distribution (390 millions d’euros)
de la réduction des intérêts minoritaires suite notamment à la cession de la BfG
(-730 millions d’euros).