3 000 km de Darwin à Adelaide, à travers le désert australien, c’est le parcours du World Solar Challenge (WSC) qui s’est déroulé du 21 au 28 octobre dernier. Au départ, 40 véhicules solaires réalisés par les plus grandes universités du monde.
Les véhicules pèsent 200 à 300 kg à vide, sont équipées de 6 m2 de cellules solaires et d’un moteur électrique dans la roue avant. Ici, la voiture australienne.
Les étranges machines, conçues pour ces courses d’endurance, sont équipées de panneaux solaires issus du domaine spatial, d’une transmission électrique et d’une aérodynamique très étudiée. Les meilleures atteignent 160 km/h sur circuit et utilisent moins de 3cv pour rouler à 100 km/h.
Nuon Solar Team (Pays-Bas) a terminé 1er à près de 92 km/h de moyenne, en 33 h 17 mn. A l’arrivée, les six premières voitures étaient équipées en Michelin 65/80 R 16 spécialement conçus pour le WSC.
François Le Hen, PE4 au Centre de Technologies de Ladoux, a suivi la course : « Les équipes sont très intéressées par nos pneus et m’ont posé beaucoup de questions. Nos pneus sont les plus recherchés pour leur faible résistance au roulement, de 10 à 15 % meilleure que celle de nos concurrents. Les conditions sont très contraignantes pour les voitures, les pilotes et les pneus : goudron très agressif, température du sol jusqu’à 60 C, vent latéral… Cette course passionnante prend une dimension de plus en plus importante depuis 1997. »