Coflexip Stena Offshore annonce un résultat net significatif au deuxième trimestre 2000

19 octobre 2021 Pierre Perrin-Monlouis

Paris, France – Coflexip Stena Offshore (Nasdaq : CXIPY ; Règlement Mensuel : CFI FP) a annoncé aujourd’hui un résultat net de 31,5 millions d’euros (1,67 euro par action), soit 11% du chiffre d’affaires, au deuxième trimestre 2000, contre 22,8 millions d’euros (1,30 euro par action), soit 10% du chiffre d’affaires, au deuxième trimestre 1999.

Le résultat net du deuxième trimestre 2000 a bénéficié à hauteur de 12,7 millions d’euros (0,68 euro par action), de la conclusion favorable de divers litiges commerciaux liés à des travaux exécutés sur des exercices antérieurs.

Au premier semestre 2000, le résultat net s’est élevé à 51,7 millions d’euros, soit 11% du chiffre d’affaires, par rapport à 30,9 millions d’euros, soit 7% du chiffre d’affaires, pour la même période en 1999.

Résultats consolidés (1) ( non audités)

(en millions sauf “par action”) Deuxième trimestre
6 mois au 30 juin

2000

EUR
1999

EUR
2000

EUR
1999

EUR

Chiffre d’affaires
290.2
235.8
490.0
444.5

Résultat opérationnel (EBITDA) (2)
45.8
32.5
60.0
56.8

Résultat financier (3)
4.0
1.2
8.3
(1.5)

Résultat avant impôts 48.9
33.7
78.3
55.3

Résultat net consolidé
31.5
22.8
51.7
30.9

Net income per share (3) (5) (6)
1.67
1.30
2.74
1.80

Résultat net consolidé par action (4) (5) (6)
0.84
0.65
1.37
0.90

Nombre moyen d’actions et équivalents émis (en circulation) :
– actions ordinaires 18 627 464
15 882 399
18 619 906
15 871 299

– après conversion des obligations remboursables et des obligations convertibles 18 861 440
18 564 217
18 853 172
18 553 117

(1) 1 euro = 6,55957 FRF.
(2) Résultat opérationnel avant dépréciation et amortissements et avant frais de groupe non répartis.
(3) Y compris frais & produits financiers, résultats de change et quote-part dans les résultats de sociétés mises en équivalence.
(4) Selon l’approche la plus dilutive. La somme des résultats par action trimestrielle peut ne pas être égale au résultat par action semestriel.
(5) Le résultat par action dilué ne peut être supérieur au résultat par action ordinaire.
(6) Les intérêts sur les obligations convertibles et sur les obligations remboursables en actions sont exclus du résultat par action pour un montant net d’impôts de 1,2 million d’euros au deuxième trimestre 1999. Pour le premier semestre 1999, ce montant représente 2,5 millions d’euros.

1) CHIFFRE D’AFFAIRES

Coflexip Stena Offshore a enregistré un chiffre d’affaires de 290,2 millions d’euros au deuxième trimestre 2000 contre 235,8 millions d’euros pour la même période en 1999, soit une hausse de 23%. Le chiffre d’affaires au deuxième trimestre 2000 a bénéficié à hauteur de 11,3 millions d’euros de la conclusion favorable de divers litiges commerciaux.

Lors du premier semestre 2000, le chiffre d’affaires s’est élevé à 490,0 millions d’euros à comparer à 444,5 millions d’euros pour le premier semestre 1999, soit une hausse de 10% pour les six premiers mois de 2000 comparés à 1999.

Le taux d’utilisation des navires est de 83% pour le deuxième trimestre 2000, contre 87% pour la même période en 1999, et de 74% au premier semestre 2000 contre 80% sur la même période en 1999.

1.1 Croissance en Mer du Nord

Le chiffre d’affaires de la Mer du Nord au deuxième trimestre 2000 s’élève à 153,6 millions d’euros, soit 53% du chiffre d’affaires du Groupe, et a bénéficié à hauteur de 11,3 millions d’euros de la conclusion favorable de divers litiges commerciaux. Ce chiffre d’affaires au deuxième trimestre 2000 est à comparer à 140,6 millions d’euros ou 60% du chiffre d’affaires du Groupe au deuxième trimestre 1999, soit une hausse de 9% du fait de l’augmentation de la contribution du secteur norvégien.

Au premier semestre, le chiffre d’affaires de la Mer du Nord s’élève à 254,3 millions d’euros en 2000 par rapport à 223,7 millions d’euros en 1999. La contribution de la Mer du Nord au chiffre d’affaires du Groupe représente 52% en 2000, contre 51% pour la même période en 1999. La hausse du chiffre d’affaires de 14% entre le premier semestre 1999 et celui de 2000 est principalement due à la progression de l’activité dans le secteur norvégien.

– Secteur britannique

Le secteur britannique est resté stable au premier semestre 2000. Le chiffre d’affaires des projets intégrés a baissé par rapport au premier semestre 1999 qui avait bénéficié de la contribution de projets significatifs. Durant le premier semestre 2000, les principaux projets intégrés sont Captain Extension (TEXACO), Cook (ENTERPRISE), Blake (BRITISH GAS), Elgin/Franklin (TOTALFINAELF), Ross (TALISMAN) et Vixen (CONOCO). Le chiffre d’affaires des activités d’Inspection, Réparation et Maintenance (IRM) et d’entretien des têtes de puits a augmenté lors du premier semestre 2000, grâce au niveau élevé d’activité sur le contrat réalisé pour l’alliance T.H.E. (TEXACO, AMERADA HESS et ELF). Le chiffre d’affaires relatif aux principaux contrats de fourniture dans le secteur britannique a baissé lors du premier semestre 2000 par rapport à la même période en 1999. Le secteur britannique a également bénéficié de l’effet favorable de la conclusion de divers litiges commerciaux (11,3 millions d’euros) lors du premier semestre 2000.

– Secteur norvégien

Au premier semestre 2000, le secteur norvégien a enregistré une augmentation d’activité grâce à la contribution de projets significatifs tel que celui de Snorre B (SAGA), et à des contrats de fourniture pour Asgard (STATOIL).

1.2 Reprise d’activité au Brésil

Au deuxième trimestre 2000, le chiffre d’affaires s’est élevé à 52,0 millions d’euros par rapport aux 21,2 millions d’euros atteints au deuxième trimestre 1999. La contribution du Brésil au chiffre d’affaires du Groupe a augmenté et est ainsi passée de 9% au deuxième trimestre 1999 à 18% pour la même période en 2000.

Au cours du premier semestre 2000, le chiffre d’affaires s’est élevé à 101,0 millions d’euros, soit 21% du chiffre d’affaires du Groupe par rapport à 55,5 millions d’euros, soit 12% du chiffre d’affaires du Groupe pour le premier semestre 1999.

Cette hausse de 82% du chiffre d’affaires résulte principalement d’une hausse des ventes de conduites flexibles fabriquées localement en comparaison avec le premier semestre 1999 durant lequel les ventes avaient été particulièrement faibles. L’activité des navires a légèrement baissé, le CSO Installer vendu en janvier 2000 ayant opéré dans la région au premier semestre 1999.

1.3 Baisse d’activité, comme prévu, en Asie-Pacifique

Le chiffre d’affaires du deuxième trimestre 2000 a représenté 18,9 millions d’euros, par rapport aux 23,6 millions d’euros enregistrés au deuxième trimestre 1999, soit une baisse de 20%.

Le chiffre d’affaires du premier semestre 2000 a baissé et s’est élevé à 37,1 millions d’euros, ou 8% du chiffre d’affaires du Groupe, par rapport aux 55,5 millions d’euros, ou 12% du chiffre d’affaires du Groupe enregistrés au premier semestre 1999. Cette diminution est principalement due à l’achèvement de certains projets importants réalisés dans cette région en 1999. Les principaux contrats réalisés lors du premier semestre 2000 sont, en Inde, CRMPII (LARSEN&TUBRO) et CRMP I (HYUNDAI) ainsi que la phase finale, en Australie, du contrat Kingfish (ESSO). Le principal contrat de fourniture réalisé durant le premier semestre 2000 est le projet Lufeng en Chine (JHN Oil Operating Company).

1.4 Relative Stability in Rest of the World

Le chiffre d’affaires du Reste du Monde s’est élevé à 65,7 millions d’euros au deuxième trimestre 2000, à comparer aux 50,4 millions d’euros enregistrés au deuxième trimestre 1999. La contribution du Reste du Monde au chiffre d’affaires du Groupe a légèrement augmenté pour atteindre 22% au deuxième trimestre 2000 contre 21% pour la même période en 1999.

Au premier semestre 2000, le chiffre d’affaires du Reste du Monde s’est élevé à 97,6 millions d’euros, soit 19% du chiffre d’affaires du Groupe par rapport aux 109,8 millions d’euros réalisés au premier semestre 1999, soit 25% du chiffre d’affaires du Groupe. Cette baisse du chiffre d’affaires de 11% au premier semestre 2000, par rapport au premier semestre 1999, résulte principalement d’une activité plus faible en Afrique de l’Ouest, le premier semestre 1999 ayant bénéficié de projets intégrés significatifs. Les principaux contrats réalisés lors du premier semestre 2000 sont Terra Nova (PETROCANADA au Canada) et K4BE (ELF PETROLAND aux Pays-Bas). Lors du premier semestre 2000, la part du chiffre d’affaires du Reste du Monde réalisée dans le Golfe du Mexique a baissé, par rapport à la même période en 1999.

Les ventes de robots sous-marins télécommandés ont enregistré une hausse au premier semestre 2000 par rapport à la même période en 1999.

2) RESULTAT OPERATIONNEL AVANT DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS

Le résultat opérationnel avant dotations aux amortissements a représenté 66,0 millions d’euros au deuxième trimestre 2000, en hausse de 29% par rapport aux 51,2 millions d’euros enregistrés au deuxième trimestre 1999. Ce résultat exprimé en pourcentage du chiffre d’affaires est de 22% au deuxième trimestre 1999 contre 23% du chiffre d’affaires au deuxième trimestre 2000. Le résultat opérationnel avant dotations aux amortissements du deuxième trimestre 2000 a bénéficié à hauteur de 15,5 millions d’euros, de la conclusion favorable de divers litiges commerciaux.

Pour le premier semestre 2000, le résultat opérationnel avant dotations aux amortissements a augmenté de 7% pour atteindre 100,3 millions d’euros, à comparer à 93,7 millions d’euros pour le premier semestre 1999, représentant 20% du chiffre d’affaires au premier semestre 2000 et 21% pour la même période en 1999. Le résultat opérationnel avant dotations aux amortissements et avant frais de Groupe non répartis a augmenté de 7% et s’élève à 118,2 millions d’euros au premier semestre 2000 contre 110,6 millions d’euros pour la même période en 1999.

3) RESULTAT OPERATIONNEL AVANT DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS ET FRAIS DE GROUPE NON REPARTIS : ANALYSE PAR REGION

Le résultat opérationnel avant dotations aux amortissements et avant frais de Groupe non répartis a augmenté de 24% et s’élève à 74,7 millions d’euros au deuxième trimestre 2000 contre 60,1 millions d’euros pour la même période en 1999

3.1 Mer du Nord

Au deuxième trimestre 2000, le résultat opérationnel (1) a augmenté pour atteindre 48,1 millions d’euros par rapport à 46,0 millions d’euros pour la même période en 1999, soit 31% et 33% du chiffre d’affaires pour les deuxièmes trimestres 2000 et 1999, respectivement. Le deuxième trimestre 2000 a bénéficié à hauteur de 15,5 millions d’euros de la conclusion favorable de certains litiges commerciaux.

Au premier semestre 2000, le résultat opérationnel (1) s’est élevé à 64,0 millions d’euros ou 25% du chiffre d’affaires, contre 65,4 millions d’euros ou 29% du chiffre d’affaires au premier semestre 1999. Cette baisse du résultat opérationnel (1), exprimée en pourcentage du chiffre d’affaires, résulte de conditions de marché plus difficiles avec notamment l’impact d’un taux d’utilisation plus faible de la flotte dans cette région.

3.2 Brésil

Comme prévu, le résultat opérationnel (1) du deuxième trimestre 2000 est en hausse à 18,8 millions d’euros, par rapport au 1,5 million d’euros enregistré sur la même période en 1999. Le résultat opérationnel (1) du deuxième trimestre 2000 est favorablement influencé par certains contrats de fournitures signés au cours d’exercices antérieurs, affichant donc une progression notable par rapport au second trimestre 1999 qui avait dégagé un résultat opérationnel (1) particulièrement bas du fait d’un volume d’activité spécialement faible à l’usine de Vitoria ne permettant pas la couverture des frais fixes.

Au premier semestre 2000, le résultat opérationnel (1) s’est élevé à 37,3 millions d’euros ou 37% du chiffre d’affaires, contre 11,7 millions d’euros ou 21% du chiffre d’affaires pour le premier semestre 1999.

3.3 Asie Pacifique

En Asie Pacifique, le résultat opérationnel (1) du deuxième trimestre 2000 s’élève à 1,8 million d’euros ou 10% du chiffre d’affaires par rapport aux 2,2 millions d’euros ou 9% du chiffre d’affaires enregistrés au second trimestre 1999.

Au premier semestre 2000, le résultat opérationnel (1) s’est élevé à 6,3 millions d’euros par rapport à 9,8 millions d’euros en 1999, soit 17% et 18% du chiffre d’affaires, respectivement.

3.4 Reste du Monde

Au deuxième trimestre 2000, le résultat opérationnel (1) a atteint 6,0 millions d’euros, en baisse par rapport aux 10,4 millions d’euros enregistrés au deuxième trimestre 1999, représentant 9% et 21% du chiffre d’affaires, respectivement.

Au premier semestre, le résultat opérationnel (1) s’élève à 10,6 millions d’euros en 2000 par rapport aux 23,7 millions d’euros en 1999, soit 11% et 22%, respectivement, du chiffre d’affaires. Cette baisse résulte principalement de la diminution de l’activité de fourniture de produits.

(1) Le résultat opérationnel analysé par région correspond au résultat opérationnel avant amortissement et frais de groupe non répartis (voir annexes 4 et 5).

4) DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS

Les dotations aux amortissements ont augmenté de 1,5 million d’euros, pour atteindre 20,2 millions d’euros lors du deuxième trimestre 2000 contre 18,7 millions d’euros pour la même période en 1999.

Au premier semestre 2000, les dotations aux amortissements se sont élevées à 40,3 millions d’euros contre 37,0 millions d’euros pour la même période de 1999.

5) FRAIS GENERAUX ET ADMINISTRATIFS

Les frais généraux et administratifs se sont élevés à 24,9 millions d’euros au deuxième trimestre 2000, en progression de 2,8 millions d’euros par rapport à 22,1 millions d’euros au deuxième trimestre 1999, principalement en raison de l’augmentation des coûts de réponse aux appels d’offres et de la consolidation de nouvelles filiales.

Au premier semestre 2000, les frais généraux et administratifs ont atteint 49,1 millions d’euros, soit une augmentation de 4,1 millions d’euros en comparaison des 45,0 millions d’euros de la même période en 1999, en raison principalement des coûts de réponse aux appels d’offres, et de la consolidation de nouvelles entités.

6) RESULTAT FINANCIER

Le résultat financier (produits et frais financiers et résultat de change) a représenté un produit net de 3,3 millions d’euros au deuxième trimestre 2000, à comparer à un produit net de 0,9 million d’euros au deuxième trimestre 1999.

Au premier semestre 2000, le résultat financier a représenté un produit net de 7,2 millions d’euros à comparer à une charge nette de 1,8 millions d’euros au premier semestre 1999.

Les frais financiers se sont élevés à 3,4 millions d’euros au second trimestre 2000, en hausse de 48% par rapport à la même période en 1999, où ils s’élevaient à 2,3 millions d’euros. Au premier semestre 2000, les frais financiers sont restés stables et se sont élevés à 6,1 millions d’euros.

Les produits financiers ont représenté 6,4 millions d’euros au deuxième trimestre 2000, en hausse de 68% par rapport aux 3,8 millions d’euros enregistrés sur la même période en 1999. Les produits financiers, au premier semestre 2000, ont augmenté de 79% pour atteindre 12,9 millions d’euros contre 7,2 millions d’euros au premier semestre 1999. Cette hausse est principalement due à la forte amélioration du niveau de la trésorerie lors du premier semestre 2000. Les produits financiers comprennent un produit non-récurrent de 1,7 millions d’euros enregistré au Brésil au premier semestre 2000 par rapport à 1,1 million d’euros enregistré au Brésil au premier semestre 1999 lors d’opérations de rachat de dettes avec un important rabais.

Au deuxième trimestre 2000, le résultat de change s’est élevé à 0,3 million d’euros à comparer à une perte de 0,6 million d’euros lors du deuxième trimestre 1999. Au premier semestre 2000, le résultat de change affiche un gain de 0,4 million d’euros, contre une perte de 2,9 millions d’euros enregistrée au premier semestre 1999, principalement due à la dévaluation de la monnaie brésilienne (Real).

7) RESULTAT DES SOCIETES MISES EN EQUIVALENCE

La quote-part des sociétés mises en équivalence s’est élevée à 0,7 million d’euros au second trimestre et 1,1 million d’euros au premier semestre 2000, comparée à 0,3 million d’euros au second trimestre et au premier semestre 1999.

8) PLUS-VALUE SUR LA VENTE DU CSO INSTALLER

En janvier 2000, la société a réalisé une plus-value de 10,4 millions d’euros lors de la vente du CSO Installer à Global Marine Systems Ltd. Il n’y avait pas de plus-value comparable au premier semestre 1999.

9) IMPOTS

Au deuxième trimestre 2000, la charge d’impôt sur les sociétés s’est élevée à 17,4 millions d’euros, représentant un taux effectif de 36%.

Au premier semestre 2000, la charge d’impôt sur les sociétés s’est élevée à 26,6 millions d’euros, représentant un taux effectif de 34%, contre un taux de 44,1% enregistré au premier semestre 1999, qui avait été affecté par la dévaluation de la monnaie brésilienne (Real) contre le dollar US.

10) RESULTAT NET

Au deuxième trimestre 2000 le Groupe a enregistré un résultat net de 31,5 millions d’euros, soit 11% du chiffre d’affaires, à comparer à un résultat net de 22,8 millions d’euros, soit 10% du chiffre d’affaires, pour la même période en 1999.

Au premier semestre 2000, le résultat net du Groupe s’est élevé à 51,7 millions d’euros à comparer à un résultat net de 30,9 millions d’euros au premier semestre 1999, soit 11% et 7% respectivement du chiffre d’affaires pour les premiers semestres 2000 et 1999.

11) Investissements, Capacité d’Autofinancement et situation de Trésorerie

Les investissements du Groupe au premier semestre 2000 ont représenté 29,0 millions d’euros, à comparer aux 25,8 millions d’euros enregistrés au cours du premier semestre 1999. Les principaux investissements réalisés ont concerné des équipements relatifs à l’extension de capacité de l’usine de Vitoria au Brésil, le CSO Deep Blue, ainsi que divers équipements industriels et navals.

La capacité d’autofinancement (1) générée par le Groupe au deuxième trimestre 2000 s’est élevée à 51,7 millions d’euros, contre 41,5 millions d’euros enregistrés au cours de la même période en 1999. Pour le premier semestre, la capacité d’autofinancement s’élève à 92,0 millions d’euros en 2000 contre 67,9 millions d’euros en 1999.

Au 30 juin 2000, la situation de trésorerie consolidée (2) présentait un solde positif de 297,9 millions d’euros contre 334,5 millions d’euros au 31 mars 2000.

(1) Comprend le résultat net et les amortissements et dépréciations.
(2) Correspond à la trésorerie après déduction des dettes à long terme et moyen terme des obligations convertibles, de la fraction à court terme des dettes à long terme et des financements bancaires à court terme.

12) CARNET DE COMMANDES

Au 30 juin 2000, la part restant à réaliser des contrats en cours (backlog) représentait un total de 641 millions d’euros, contre 734 millions d’euros au 30 juin 1999 et 472 millions au 31 décembre 1999.

Les commandes enregistrées au cours du mois de juillet 2000 se sont élevées à 70,7 millions d’euros, contre 65,5 millions d’euros sur la même période en 1999.

(en millions d’euros) Carnet de commandes des périodes se terminant le

30 juin 2000
31 décembre 1999
30 juin 1999

Pour l’année N 359

410

Pour l’année N+1 215
366
250

Pour l’année N+2 et au-delà 67
106
74

Total 641
472
734

* * *

Pierre Marie Valentin, Président du Groupe Coflexip Stena Offshore, a indiqué :

“Notre activité, cette année, continue de se développer conformément à nos prévisions, et depuis fin 1999, notre carnet de commandes a continué de croître. Nous sommes heureux de voir les efforts de nos équipes récompensés par des résultats particulièrement satisfaisants dans un environnement qui demeure pourtant difficile, malgré le niveau élevé des prix du pétrole.

Avec plusieurs appels d’offres importants dont l’attribution reste à venir, dans un climat de forte concurrence dans toutes les régions, et une tendance générale à la prise de décision tardive par nos clients, notre visibilité à fin juin 2000 pour l’année 2001 n’est pas encore à la hauteur de ce que nous avions espéré. La valeur globale des appels d’offres en cours continue cependant de croître.

Les décisions sur les gros appels d’offres en cours en Afrique de l’Ouest sont plus lentes que prévu, du fait des complexités inhérentes à cette région. Les zones dans lesquelles l’activité commerciale croît de façon plus rapide sont : la Mer du Nord où nous voyons réapparaître des projets comportant des infrastructures dans le secteur britannique, le Brésil où d’importants appels d’offres pour des contrats de fourniture de conduites ou des contrats intégrés sont en cours, et le golfe du Mexique où nous voyons d’importants projets de raccordements pour des champs en mer profonde.

Nous avons eu le plaisir de voir le CSO Deep Blue mis en flottaison la semaine dernière. La construction du navire se poursuit de façon satisfaisante. Dès qu’il aura été réceptionné en Corée après installation du système de contrôle et de positionnement dynamique, le navire gagnera au début de l’an 2001 la Hollande pour recevoir le système de pose , avant de subir les essais finaux en mer.

Enfin, nous continuons de développer nos efforts commerciaux conjoints avec Technip, et espérons beaucoup des nouvelles opportunités que nous offre cette alliance.”

* * *

Leader mondial du parapétrolier sous-marin, Coflexip Stena Offshore offre une gamme complète de services (gestion de projets, ingénierie, pose de conduites et d’ombilicaux sous-marins, construction et maintenance) et de produits (conception et fabrication de conduites flexibles sous-marines, d’ombilicaux de contrôle et de robots sous-marins télécommandés).

Coté à New York (NASDAQ) et à Paris (Règlement Mensuel), Coflexip Stena Offshore, dont le siège est à Paris, emploie environ 3 900 personnes. Le Groupe est présent sur cinq continents grâce à ses filiales en Angola, en Australie, au Brésil, au Canada, en France, en Inde, en Norvège, à Singapour, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.

Pour plus d’information :

Group Investor Relations Officer
Miranda Weeks
Tel: (33) 1 40 67 60 42
e-mail : [email protected] Group Communications Manager
Véronique Lecompte
Tel: (33) 1 40 67 60 38
e-mail: [email protected]

ANNEXE 1

COMPTES DE RESULTATS CONSOLIDES (1)

(en millions d’euros, sauf ” par action “) 30 Juin 2000
30 Juin 1999

EUR
%
EUR
%

Chiffre d’affaires 490,0
100
444,5
100

Coûts et charges d’exploitation (340,6)
(70)
(305,7)
(69)

Dotations aux amortissements (40,3)
(8)
(37,0)
(8)

Frais commerciaux et administratifs (49,1)
(10)
(45,0)
(10)

Résultat opérationnel 60,0
12
56,8
13

Produits financiers 12,9
3
7,2
1

Frais financiers (6,1)
(1)
(6,1)
(1)

Résultat de change (net) 0,4
0
(2,9)
(1)

Plus-value de cession CSO Installer 10,4
2

Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence 1,1
0
0,3
0

Intérêts Minoritaires (0,4)
0

Résultat avant impôts 78,3
16
55,3
12

Impôts sur les sociétés (26,6)
(5)
(24,4)
(5)

Résultat net consolide 51,7
11
30,9
7

Résultat net consolide par action:
Actions ordinaires en circulation 2,78
1,95

Après conversion des obligations remboursables,
des obligations convertibles et stock options 2,74
1,80

(1) Non audités

ANNEXE 2

COMPTES DE RESULTATS CONSOLIDES TRIMESTRIELS (1)

(en millions d’euros, sauf ” par action “) 2ème trimestre

2000
1999

EUR
%
EUR
%

Chiffre d’affaires 290,2
100
235,8
100

Coûts et charges d’exploitation (199,3)
(68)
(162,5)
(69)

Dotations aux amortissements (20,2)
(7)
(18,7)
(8)

Dépréciation exceptionnelle de l’usine australienne
Frais commerciaux et administratifs (24,9)
(9)
(22,1)
(9)

Résultat opérationnel 45,8
16
32,5
14

Produits financiers 6,4
2
3,8
2

Frais financiers (3,4)
(1)
(2,3)
(2)

Résultat de change (net) 0,3
0
(0,6)
0

Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence 0,7
0
0,3
0

Intérêts minoritaires (0,9)
0

Résultat avant impôts 48,9
17
33,7
14

Impôts sur les sociétés (17,4)
(6)
(10,9)
(4)

Résultat net consolide 31,5
11
22,8
10

Résultat net consolide par action:
Actions ordinaires en circulation 1,69
1,44

Après conversion des obligations remboursables,
des obligations convertibles et stock options 1,67
1,30

(1) Ventilation trimestrielle non auditée

ANNEXE 3

BILANS CONSOLIDES

(en millions d’euros) au 30 juin(1) au 31 décembre
2000
1999

Actif
Immobilisations incorporelles 54,0
49,2

Immobilisations corporelles 433,5
438,8

Immobilisations financieres 47,8
45,4

Total actif immobilise 535,3
533,4

Autres actifs d’exploitation 386,5
398,1

Trésorerie 398,2
404,5

Total actif circulant 784,7
802,6

Total actif 1 320,0
1 336,0

PASSIF
Total capitaux propres 727,2
699,3

Dettes à long terme 51,9
61,9

Autres passifs à long terme 67,7
67,0

Total passif a long terme 119,6
128,9

Partie à moins d’un an des dettes à long terme 44,9
37,5

Autres passifs à court terme 424,8
464,5

Découverts et lignes bancaires court terme 3,5
5,8

Total passif a court terme 473,2
507,8

Total passif 1 320,0
1 336,0

(1) Non audité

ANNEXE 4

ANALYSE DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RESULTAT OPERATIONNEL PAR ZONE GEOGRAPHIQUE (1)

CHIFFRE D’AFFAIRES PAR ZONE GEOGRAPHIQUE

(en millions d’euros) 30 juin

2000 1999
EUR
%
EUR
%

Mer du Nord 254,3
52
223,7
51

Brésil 101,0
21
55,5
12

Asie Pacifique 37,1
8
55,5
12

Reste du monde (2) 97,6
19
109,8
25

Total Chiffre d’affaires 490,0
100
444,5
100

RESULTAT OPERATIONNEL AVANT DEPRECIATIONS ET AMORTISSEMENTS PAR ZONE GEOGRAPHIQUE

(en millions d’euros) 30 juin

2000
1999

Mer du Nord 64,0
65,4

Brésil 37,3
11,7

Asie Pacifique 6,3
9,8

Reste du monde (2) 10,6
23,7

Résultat opérationnel avant dépréciation et amortissements 118,2
110,6

Frais de Groupe non répartis (3) (17,9)
(16,8)

Résultat opérationnel avant dépréciation et amortissements 100,3
93,8

Dépréciation et amortissements (40,3)
(37.0)

Résultat opérationnel 60,0
56,8

(1) Non auditée.
(2) Y compris France.
(3) Hors dépréciation de l’écart d’acquisition non affecté relatif à l’acquisition de Stena Offshore en 1994.

ANNEXE 5

ANALYSE DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RESULTAT OPERATIONNEL PAR ZONE GEOGRAPHIQUE

CHIFFRE D’AFFAIRES PAR ZONE GEOGRAPHIQUE

(en millions d’euros) 2ème trimestre (3)

2000
1999

EUR
%
EUR
%

Mer du Nord 153,6
53
140,6
60

Brésil 52,0
18
21,2
9

Asie Pacifique 18,9
7
23,6
10

Reste du monde (2) 65,7
22
50,4
21

Total Chiffre d’affaires 290,2
100
235,8
100

RESULTAT OPERATIONNEL AVANT DEPRECIATIONS ET AMORTISSEMENTS PAR ZONE GEOGRAPHIQUE

(en millions d’euros) 2ème trimestre(3)

2000
1999

Mer du Nord 48,1
46,0

Brésil 18,8
1,5

Asie Pacifique 1,8
2,2

Reste du monde (1) 6,0
10,4

Résultat opérationnel avant dépréciation et amortissements 74,7
60,1

Frais de Groupe non répartis (2) (8,7)
(8,9)

Résultat opérationnel avant dépréciation et amortissements 66,0
51,2

Dépréciation et amortissements…………… (20,2)
(18,7)

Résultat opérationnel 45,8
32,5

(1) Y compris France
(2) Hors dépréciation de l’écart d’acquisition non affecté relatif à l’acquisition de Stena Offshore en 1994.
(3) Répartition trimestrielle non auditée.

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Trader & Analyste Financier
Fondateur de Rente et Patrimoine et à la tête du service Bourse Trading, il vous fait profiter de son expérience en trading grâce à ses analyses financières et décrypte pour vous les actualités des marchés. Son approche globale des marchés combine à la fois l'analyse technique et fondamentale.