19 octobre 2021 Pierre Perrin-Monlouis
Paris, France – Coflexip Stena Offshore (Nasdaq : CXIPY ; Règlement Mensuel : CFI FP) a annoncé aujourd’hui un résultat net de 30,0 millions d’euros (196,8 MF), soit 1,61 euro par action (10,56 FRF) pour le quatrième trimestre 1999, et un résultat net de 89,6 millions d’euros (587,8 MF), ou 4,93 euros par action (32,34 FRF) pour l’exercice 1999. Ceci doit être comparé à un résultat net de 12,0 millions d’euros (78,7 MF), ou 0,71 euros par action (4,66 FRF) pour le quatrième trimestre 1998, et un résultat net de 96,6 millions d’euros (633,4 MF), ou 5,49 euros par action (36,01 FRF) pour l’exercice 1998.
Le chiffre d’affaires du quatrième trimestre 1999 s’est élevé à 286,7 millions d’euros (1 880,6 MF), soit une hausse de 19% par rapport à celui du quatrième trimestre 1998, qui s’élevait à 241,6 millions d’euros (1 584,8 MF).
Pour l’exercice 1999, le chiffre d’affaires s’est élevé à 1 017,0 millions d’euros (6 671,1 MF), soit une baisse de 11 % par rapport à celui de 1998 qui s’élevait à 1 143,7 millions d’euros (7 502,2 MF). Le bénéfice net de l’exercice 1999 a représenté 89,6 millions d’euros (587,8 MF), soit une baisse de 7 % par rapport à celui de 1998, qui s’élevait à 96,6 millions d’euros (633,6 MF).
Le Conseil d’Administration proposera à l’Assemblée Générale la mise en paiement d’un dividende de 21,5 millions d’euros, soit 1,16 euro par action, payable en numéraire le 6 juin 2000.
Résultats consolidés(1) (audités) :
(en millions sauf “par action”) Quatrième trimestre (5)
Exercice clos au 31 décembre
1999
FRF
1999
EUR(1)
1998
FRF
1998
EUR(1)
1999
FRF
1999
EUR(1)
1998
FRF
1998
EUR(1)
Chiffre d’affaires
1 853,0
286,7
1 584,8
241,6
6 671,1
1 017,0
7 502,2
1 143,7
Résultat opérationnel
231,6
35,3
57,7
8,8
898,0
136,9
982,0
149,7
Résultat financier (2)
34,1
5,2
39,4
6,0
23,6
3,6
38,7
5,9
Résultat avant impôts 265,7
40,5
97,1
14,8
921,6
140,5
1 020,7
155,6
Résultat net consolidé
196,8
30,0
78,7
12,0
587,7
89,6
633,7
96,6
Résultat net consolidé par action (3) (4)
10,56
1,61
4,66
0,71
32,3
4,93
36,01
5,49
Nombre moyen d’actions et équivalents émis (en circulation) :
– actions ordinaires 17 898 315
15 770 339
16 386 682
15 751 894
– après conversion des obligations remboursables et des obligations convertibles 18 769 965
18 452 157
18 754 551
18 433 712
(1) 1 euro = 6,55957 FF. Les montants en FRF sont indiqués uniquement pour faciliter la lecture.
(2) Y compris frais & produits financiers, résultats de change, plus values, profit net de dilution, quote part dans les résultats de sociétés mises en équivalence et intérêts minoritaires.
(3) Selon l’approche la plus dilutive. La somme des résultats par action trimestriels peut ne pas être égale au résultat par action au 31/12/99 et au 31/12/98.
(4) Les intérêts sur les obligations convertibles et sur les obligations remboursables en actions sont exclus du résultat par action pour un montant net d’impôts de 0,2 million d’euros au quatrième trimestre 1999 et 1,1 million d’euros sur la même période en 1998. Le résultat par action dilué ne peut être supérieur au résultat par action ordinaire.
(5) Ventilation trimestrielle non auditée.
1) CHIFFRE D’AFFAIRES
Coflexip Stena Offshore a enregistré un chiffre d’affaires de 286,7 millions d’euros pour le quatrième trimestre 1999, soit une hausse de 19 % par rapport à 241,6 millions d’euros pour la même période en 1998, et 1 017,0 millions d’euros pour l’exercice 1999, soit une baisse de 11 % à comparer à 1 143,7 millions d’euros pour l’exercice 1998.
Le taux d’utilisation des navires pour le quatrième trimestre 1999 a fortement baissé pour atteindre 66 %, contre 90 % sur la même période en 1998, du fait des variations saisonnières habituelles, aggravées par un marché peu soutenu. Le taux d’utilisation des navires pour l’année a baissé et s’élève à 79 % en 1999, contre 88 % en 1998.
1.1 Bonne résistance en Mer du Nord
Le chiffre d’affaires de la Mer du Nord au quatrième trimestre 1999 s’est élevé à 126,6 millions d’euros, soit 44% du chiffre d’affaires du Groupe, à comparer à 120,1 millions d’euros ou 50% du chiffre d’affaires au quatrième trimestre 1998.
Pour l’exercice 1999, le chiffre d’affaires de la Mer du Nord s’est élevé à 506,1 millions d’euros à comparer à 550,7 millions d’euros en 1998. La contribution de la Mer du Nord au chiffre d’affaires du Groupe a représenté 50% pour l’exercice 1999, contre 48% sur la même période en 1998. La baisse de 8% du chiffre d’affaires entre l’exercice 1998 et 1999 est due principalement à la réduction de la contribution du secteur britannique.
– Secteur britannique
Pour l’exercice 1999, le chiffre d’affaires des projets intégrés est en repli par rapport au niveau élevé atteint au cours de l’exercice 1998, qui avait bénéficié de la contribution de projets de taille significative tels que Ross (TALISMAN), ETAP (BP/SHELL), Schiehallion (BP), Janice (KERR MCGEE) et Flora (AMERADA HESS). L’exercice 1999 a néanmoins connu un niveau soutenu d’activité dans le secteur britannique du fait de projets intégrés significatifs tels que Naturgas (DANSK), Elgin/Franklin (ETPM et ELF), Jupiter (CONOCO), Bell (AMOCO), ETAP (BP), Kyle (RANGER) et Ross (TALISMAN).
Le chiffre d’affaires des contrats de fourniture de flexibles dans le secteur britannique a également baissé en 1999, comparé à la même période de 1998 qui avait bénéficié d’une contribution significative des projets Schiehallion (BP/AMOCO) et Pierce (ENTERPRISE OIL). Pendant l’exercice 1999, les principaux contrats de fourniture ont été Buchan (TALISMAN) et Schiehallion Jumper Supply (KOG). Le chiffre d’affaires des activités d’Inspection, Réparation et Maintenance (IRM) et d’entretien des têtes de puits est resté stable en 1999, grâce au contrat réalisé pour l’alliance T.H.E. (TEXACO, AMERADA HESS et ELF).
– Secteur norvégien
Pour l’exercice 1999, le secteur norvégien a enregistré une légère augmentation d’activité grâce à la contribution de projets intégrés significatifs tels que ceux de Snorre B (STATOIL), Heidrun North (STATOIL), Visund (NORSK HYDRO) et à des contrats importants de fourniture pour Aasgard (STATOIL).
En 1999, le repli de l’activité de fourniture de flexibles en Mer du Nord est lié à la diminution, observée sur cette zone, de projets d’infrastructure intégrant des systèmes de production flottants, au profit de raccordement de puits satellites. Le Groupe pense qu’il est probable que les solutions de raccordement de puits satellites demeureront l’architecture dominante retenue pour les projets à réaliser en 2000.
1.2 Un marché peu soutenu au Brésil en 1999
Au quatrième trimestre 1999, le chiffre d’affaires s’est élevé à 33,8 millions d’euros, soit une hausse de 35 % par rapport aux 25 millions d’euros atteints au quatrième trimestre 1998. La contribution du Brésil au chiffre d’affaires du Groupe a ainsi représenté 12 % au quatrième trimestre 1999, en hausse par rapport aux 10 % de la même période en 1998.
Au cours de l’exercice 1999, le chiffre d’affaires s’est élevé à 129,9 millions d’euros, soit 13% du chiffre d’affaires du Groupe comparé à 231,0 millions d’euros, soit 20% du chiffre d’affaires du Groupe, pour l’exercice 1998. Cette baisse de 44% du chiffre d’affaires par rapport à l’exercice précédent est principalement due à une diminution des ventes de conduites flexibles fabriquées localement. De plus, aucune campagne du CSO Apache n’a été conduite en 1999 alors que le navire avait opéré dans cette région début 1998. Cette baisse n’a été que partiellement compensée pendant la même période par l’issue favorable auprès de PETROBRAS, pendant le quatrième trimestre 1999, de certaines discussions commerciales relatives à des opérations intervenues sur des exercices antérieurs (impact positif de 12 millions d’euros sur le chiffre d’affaires), ainsi qu’une légère augmentation des ventes directes à PETROBRAS de conduites flexibles fabriquées en France. Par rapport à l’exercice 1998, le niveau global des fournitures de conduites flexibles demeure toutefois peu élevé. Le chiffre d’affaires des contrats d’affrètement du Sunrise 2000 et du Flexservice 1 a légèrement progressé en 1999 par rapport à la même période de 1998. Le chiffre d’affaires du CSO Installer, qui a opéré au Brésil jusqu’à mi-mai 1999 en affrètement direct auprès de PETROBRAS, est également resté stable par rapport à 1998, période pendant laquelle ce navire avait seulement opéré aux premier et quatrième trimestres.
L’activité de fourniture de conduites flexibles au Brésil devrait s’accroître en 2000, plusieurs unités flottantes devant être raccordées dans le Campos Basin, et le Groupe répondant activement à de nombreux appels d’offres. Ces perspectives favorables pourraient néanmoins être soumises à certains aléas et en particulier à d’éventuels retards, ainsi qu’à une certaine incertitude sur le calendrier de passation des commandes. Enfin, il n’y a pas de garantie sur l’issue de ces appels d’offres.
1.3 Baisse d’activité en Asie-Pacifique
Le chiffre d’affaires du quatrième trimestre 1999 a progressé de 10% à 39,8 millions d’euros enregistrés, à comparer aux 36,1 millions d’euros pour la même période en 1998.
Le chiffre d’affaires pour l’exercice 1999 s’est élevé à 116,7 millions d’euros, ou 11% du chiffre d’affaires du Groupe, soit une baisse de 24% par rapport aux 154,4 millions d’euros, ou 14% du chiffre d’affaires du Groupe, enregistrés au cours de l’exercice 1998. Comme prévu en 1998 par le Groupe lorsqu’il a décidé de fermer son usine de Fremantle, l’activité de fourniture de flexibles a baissé en 1999 par rapport à 1998. L’activité en Asie-Pacifique pendant l’exercice 1999 est néanmoins demeurée soutenue grâce à d’importants contrats intégrés tels que Blackback (ESSO), Laminaria/Corallina (WOODSIDE) et Kingfish (ESSO).
A ce jour, l’activité en Asie-Pacifique en 2000 demeure globalement peu soutenue. Toutefois, on note une amélioration de l’économie dans les pays du sud-est asiatique et une reprise de l’activité commerciale en Australie. Enfin, notre participation accrue dans Peerless apporte au Groupe de nouvelles ressources dans la région.
1.4 Croissance de l’activité dans le Reste du monde
Au quatrième trimestre 1999, le chiffre d’affaires du Reste du Monde a augmenté de 43% pour atteindre 86,5 millions d’euros, à comparer aux 60,4 millions d’euros enregistrés au quatrième trimestre 1998. Le projet Kuito en particulier (CABGOC en Angola) a contribué à la hausse du chiffre d’affaires au quatrième trimestre 1999, par rapport à la même période en 1998. La contribution relative du Reste du Monde au chiffre d’affaires du Groupe a augmenté pour atteindre 30% au quatrième trimestre 1999 contre 25% pour la même période en 1998.
Pour l’exercice 1999, le chiffre d’affaires du Reste du Monde s’est élevé à 264,3 millions d’euros, soit 26% du chiffre d’affaires du Groupe, comparés aux 207,6 millions d’euros, soit 18% du chiffre d’affaires de l’exercice 98. Cette augmentation du chiffre d’affaires de 27% est principalement liée à une activité plus importante en Afrique de l’Ouest avec d’importants contrats intégrés tels que, en plus de Kuito en Angola, Zafiro Gaslift (MOBIL) en Guinée Equatoriale, au Canada avec Terra Nova (PETROCANADA) ainsi qu’aux Pays-Bas avec le projet L4PN (ELF PETROLAND). Cette activité soutenue dans le Reste du Monde au cours de l’exercice 1999 a néanmoins souffert d’une diminution des ventes dans le golfe du Mexique.
En 2000, l’activité commerciale pour les champs en mer profonde est élevée en Afrique de l’Ouest et dans le golfe du Mexique. Toutefois, le niveau d’activité de la région devrait être inférieur en 2000 à celui constaté en 1999, les attributions de contrats n’étant pas attendues avant le deuxième semestre 2000.
2) Résultat opérationnel avant dotation aux amortissements
Le résultat opérationnel avant dotations aux amortissements a représenté 64,1 millions d’euros au quatrième trimestre 1999, en hausse de 89% par rapport aux 33,9 millions d’euros enregistrés au quatrième trimestre 1998. Exprimé en pourcentage du chiffre d’affaires, ce résultat est de 22% au quatrième trimestre 1999 contre 14 % au quatrième trimestre 1998. Le résultat opérationnel avant dotations aux amortissements et avant frais de Groupe non répartis a augmenté de 61%, en hausse à 79,8 millions d’euros au quatrième trimestre 1999 par rapport aux 49,7 millions d’euros du quatrième trimestre 1998.
Pour l’exercice 1999, le résultat opérationnel avant dotations aux amortissements a représenté 221,8 millions d’euros, à comparer à 243,5 millions d’euros en 1998, soit une baisse de 9%, mais ce résultat exprimé en pourcentage du chiffre d’affaires est resté stable avec 22% du chiffre d’affaires pour l’exercice 1999 contre 21% du chiffre d’affaires pour la même période en 1998. Le résultat opérationnel avant dotations aux amortissements et avant frais de Groupe non répartis a diminué de 7%, en repli à 263,5 millions d’euros pour l’exercice 1999 par rapport aux 282,6 millions d’euros de la même période en 1998.
L’évolution du résultat opérationnel avant dotations aux amortissements et avant frais de Groupe non répartis, par région(1), est commentée ci-dessous :
2.1 Mer du Nord
Au quatrième trimestre 1999, le résultat opérationnel avant dotations aux amortissements a baissé à 28,2 millions d’euros, soit 22% du chiffre d’affaires en 1999, contre 40,1 millions d’euros, soit 33% du chiffre d’affaires en 1998.
Pour l’exercice 1999, le résultat opérationnel avant dotations aux amortissements s’est élevé à 138,9 millions d’euros ou 27% du chiffre d’affaires, contre 153,2 millions d’euros ou 28% du chiffre d’affaires pour l’exercice 1998. Cette baisse du résultat opérationnel avant dotations aux amortissements résulte partiellement de certaines difficultés contractuelles rencontrées au cours du quatrième trimestre (qui font l’objet de discussions avec les clients concernés), ainsi que de la pression sur les marges observée au cours de l’année 1999 du fait de la recrudescence de la concurrence. La baisse du résultat opérationnel avant dotations aux amortissements est également due en partie à la plus faible contribution de l’usine du Trait au secteur de la Mer du Nord. Néanmoins cette baisse a été partiellement compensée par une bonne performance offshore dans les secteurs britannique et norvégien.
2.2 Brésil
Au quatrième trimestre, le résultat opérationnel avant dotations aux amortissements a représenté 20,8 millions d’euros ou 62% du chiffre d’affaires en 1999, par rapport aux (17,9) millions d’euros sur la même période en 1998.
Au cours de l’exercice 1999, le résultat opérationnel avant dotations aux amortissements s’est élevé à 44,6 millions d’euros, ou 34% du chiffre d’affaires, comparé aux 56,7 millions d’euros ou 25% du chiffre d’affaires pour la même période en 1998. Cette baisse reflète principalement une forte baisse, considérée par le Groupe comme temporaire, des ventes de conduites flexibles fabriquées localement qui a été partiellement compensée par la meilleure contribution des contrats d’affrètement du Sunrise 2000 et du Flexservice 1, ainsi par la hausse des ventes des conduites flexibles fabriquées à l’usine du Trait. Le résultat opérationnel 1999 avant dépréciations et amortissements au Brésil a également bénéficié, à hauteur de 19,1 millions d’euros, de la conclusion satisfaisante, à la fin du quatrième trimestre 1999, de certaines discussions commerciales avec PETROBRAS faisant partie des litiges qui avaient pénalisé de 21,7 millions d’euros le résultat opérationnel du quatrième trimestre 1998. Hormis ces impacts, le résultat opérationnel avant dotations aux amortissements en 1999 pour le Brésil se serait élevé à 25,5 millions d’euros ou 22 % du chiffre d’affaires.
2.3 Asie-Pacifique
En Asie Pacifique, le résultat opérationnel avant dotations aux amortissements du quatrième trimestre 1999 s’est élevé à 9,4 millions d’euros ou 24% du chiffre d’affaires, par rapport aux 9,7 millions d’euros, ou 27% du chiffre d’affaires, enregistré au quatrième trimestre 1998.
Au cours de l’exercice 1999, le résultat opérationnel avant dotations aux amortissements s’est élevé à 23,2 millions d’euros, contre 38,0 millions d’euros sur la même période en 1998, soit 20% et 25%, du chiffre d’affaires respectivement. Cette diminution est principalement due à la baisse de l’activité de fourniture de conduites flexibles pendant l’exercice 1999 par rapport à l’exercice 1998. La non réalisation de certains des coûts associés à la décision d’arrêt de la production, et provisionnés en 1998 pour un montant total de 6,0 millions d’euros, a eu par ailleurs un impact favorable de 5,1 millions d’euros sur le résultat opérationnel avant dotations aux amortissements en 1999, qui a compensé en partie la baisse des ventes de conduites flexibles.
2.4 Bonne performance dans le Reste du Monde
Le résultat opérationnel avant dotations aux amortissements a atteint 21,4 millions d’euros, soit 25% du chiffre d’affaires pour le quatrième trimestre 1999, contre 17,8 millions d’euros, soit 29% du chiffre d’affaires pour le quatrième trimestre 1998.
Au cours de l’exercice 1999, le résultat opérationnel avant dotations aux amortissements a augmenté pour atteindre 56,8 millions d’euros, ou 21% du chiffre d’affaires par rapport aux 34,7 millions d’euros, ou 17% du chiffre d’affaires sur la même période en 1998, soit une hausse de 22,1 millions d’euros. Cette augmentation résulte principalement d’une nette amélioration de la performance opérationnelle en Afrique de l’Ouest. Cette hausse n’a été que partiellement compensée par une baisse significative de la contribution du secteur Robotique qui, en 1999 a été confronté à une concurrence accrue.
(1) Résultat opérationnel avant dotation aux amortissements tel que reporté dans les comptes consolidés selon la localisation des Unités de Gestion, établi avant frais de Groupe non répartis.
3) FRAIS COMMERCIAUX ET ADMINISTRATIFS
Les frais commerciaux et administratifs ont augmenté de 10% pour atteindre 105,2 millions d’euros en 1999, contre 95,9 millions en 1998, soit 10% du chiffre d’affaires pour 1999 et 8% pour 1998. Cette augmentation résulte principalement de la hausse des dépenses de recherche et développement ainsi que de la dépréciation de l’euro contre les devises dans lesquelles sont exprimées les charges administratives et commerciales.
4) DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS
Les dotations aux amortissements sont en baisse de 9%, soit 8,9 millions d’euros, et représentent 84,9 millions d’euros en 1999 contre 93,8 millions d’euros en 1998. Cette baisse est principalement due à une charge non-récurrente de 15,1 millions d’euros enregistrée en 1998 du fait de la dépréciation totale de l’usine australienne de Fremantle consécutive à la décision d’arrêt de ses activités. Les amortissements liés à la réévaluation des navires de Stena Offshore représentent 7,7 millions d’euros en 1999 et 7,4 millions d’euros en 1998, auxquels s’ajoute l’amortissement de l’écart d’acquisition résiduel de Stena Offshore, s’élevant à 2,8 millions d’euros en 1999 comme en 1998.
5) INVESTISSEMENTS, CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT ET SITUATION DE TRESORERIE
Pour l’exercice 1999, les acquisitions d’immobilisations corporelles se sont élevées à 83,5 millions d’euros contre 65,7 millions d’euros en 1998. Les principaux achats concernent principalement les dépenses relatives au CSO Deep Blue actuellement en construction, pour 32,9 millions d’euros, à l’amélioration du Sunrise 2000, à l’extension de capacité de l’usine de Vitoria au Brésil, et à l’amélioration des logiciels et des systèmes d’informations de gestion.
Le Groupe estime actuellement que ses dépenses d’investissements vont augmenter en 2000 et représenteront environ 165 millions d’euros, compte tenu notamment des dépenses relatives à la construction du CSO Deep Blue.
La capacité d’autofinancement(1) générée par le Groupe en 1999 s’est élevée à 174,5 millions d’euros contre 190,3 millions en 1998.
Au 31 décembre 1999, la situation de trésorerie consolidée(2) présentait un solde positif de 299,3 millions d’euros, à comparer à un solde positif de 85,8 millions d’euros au 31 décembre 1998.
– (1) Comprend le résultat net et les amortissements et dépréciations.
– (2) Correspond à la trésorerie sous déduction des dettes à long terme et moyen terme des obligations convertibles, de la fraction à court terme des dettes à long et moyen termes et des financements bancaires à court terme.
6) RESULTAT FINANCIER
Le résultat financier (produits & frais financiers et résultat de change) représente un gain net de 0,5 million d’euros en 1999, à comparer à une charge nette de 0,5 million d’euros constatée en 1998.
Pour l’exercice 1999, les frais financiers sont en baisse de 8% à 18,1 millions d’euros en 1999, contre 19,7 millions d’euros en 1998. Cette baisse est principalement due à la conversion par Stena International B.V. des obligations convertibles qui s’élevaient à 98 millions de dollars. Stena International B.V. et JP Morgan ayant décidé de convertir leurs obligations convertibles en actions ordinaires, les obligations ont cessé de porter intérêt à partir de juillet 1999. Cette diminution a été partiellement compensée par l’impact des taux de change sur les intérêts libellés en devises étrangères.
En 1999, les produits financiers ont augmenté de 17% à 21,0 millions d’euros, contre 17,9 millions d’euros en 1998, du fait d’une amélioration sensible de la situation de trésorerie du Groupe sur la période. Les produits financiers 1999 bénéficient également de l’impact favorable de gains réalisés au Brésil sur des opérations de rachat de dette intervenues sur la base de prix inférieurs au nominal, pour un montant de 2,8 millions d’euros contre 6,9 millions d’euros en 1998.
Le résultat de change de l’exercice 1999 a représenté une perte de 2,4 millions d’euros contre un gain de 1,3 million d’euros enregistré en 1998, notamment du fait de l’impact négatif de la dévaluation de la devise brésilienne intervenue en janvier 1999.
7) RESULTATS DES SOCIETES MISES EN EQUIVALENCE
Les résultats des sociétés mises en équivalence s’élèvent à 2,6 millions d’euros en 1999 contre 5,9 millions en 1998. Ceci résulte de la baisse de la contribution de Cal Dive, après amortissement de l’écart d’acquisition, de 3,9 millions d’euros en 1998 à 2,6 millions d’euros en 1999, et de la vente en octobre 1998 de Travocéan qui avait contribué à hauteur de 2,0 millions d’euros en 1998.
8) IMPOTS
La charge d’impôt sur les sociétés s’élève à 50,9 millions d’euros en 1999, soit un taux effectif de 36,2% représentant une diminution par rapport au taux de 37,9% atteint en 1998. Cette baisse provient notamment de la progression relative des contributions des entités non françaises du Groupe qui sont imposées à des taux inférieurs.
Comme en 1998, le taux effectif de l’exercice 1999 reste par ailleurs pénalisé par les dotations aux amortissements correspondant à l’écart d’évaluation des navires de Stena Offshore et à l’écart d’acquisition résiduel, qui ne constituent pas des charges déductibles fiscalement.
Enfin, les résultats des sociétés mises en équivalence sont présentés net d’impôt. Une fois ajusté des deux éléments cités ci-dessus, le taux effectif d’impôt de l’exercice 1999 s’établit à 34,4%.
9) RESULTAT NET
Au cours du quatrième trimestre 1999, le résultat net du Groupe a enregistré une hausse significative avec 30,0 millions d’euros à comparer à 12,0 millions d’euros sur la même période en 1998. Le résultat net, en pourcentage du chiffre d’affaires, a également augmenté et représente 10% pour le quatrième trimestre 1999 contre 5% pour la même période en 1998.
Pour l’exercice 1999, le résultat net s’est élevé à 89,6 millions d’euros, en baisse de 7%, à comparer à 96,6 millions d’euros en 1998, soit 8% et 9% du chiffre d’affaires pour 1998 et 1999 respectivement.
10) CARNET DE COMMANDES (non audite)
Au 31 décembre 1999, la part restant à réaliser des contrats en cours (backlog) représentait un total de 472 millions d’euros, contre 861 millions d’euros au 31 décembre 1998 et 867 millions d’euros au 31 décembre 1997.
Le niveau peu élevé de notre carnet de commandes est dû à la fois à la faiblesse du marché mondial des produits et services pétroliers sous-marins, et au peu de grands projets intégrés attribués en 1999.
La répartition dans le temps du carnet de commandes est résumée dans le tableau ci-dessous :
(en millions d’euros) Carnet de commande des périodes se terminant le
31 décembre 1999
31 décembre 1998
31 décembre 1997
Pour l’année N+1 366
631
733
Pour l’année N+2 et suivantes 106
230
134
472
861
867
Les nouvelles commandes reçues entre le 1er janvier 2000 et le 29 février 2000 s’élèvent à 232 millions d’euros, à comparer à 87 millions d’euros pour la même période en 1998.
11) EVENEMENTS POST-CLOTURE
Le 11 janvier 2000, le CSO Installer a été vendu pour un gain net, après impôts, de 10,4 millions d’euros.
* * *
Pierre Marie Valentin, Président Directeur Général du Groupe Coflexip Stena Offshore, a indiqué :
“Bien que 1999 ait été une année difficile, nous sommes fiers d’avoir maintenu, avec un résultat net représentant 9% du chiffre d’affaires, l’un des meilleurs niveaux de rentabilité de notre industrie grâce à la performance sans cesse croissante, et partout, de nos équipes.
Nous pensons être entrés dans la phase initiale de rebond de notre industrie. Ceci peut se lire au travers de l’augmentation mondiale des appels d’offres en cours pour les produits et services sous-marins. Nous estimons à 1 800 MUSD le volume des appels d’offres qui seront attribués au cours du premier semestre 2000, soit plus du double du montant total de 800 MUSD attribué au cours des six premiers mois de 1999.
De plus, nous avons commencé à reconstruire notre carnet de commandes au cours des deux premiers mois de cette année avec 232 millions d’euros de nouvelles commandes, qui comprennent les contrats confiés en Norvège par BP AMOCO pour Tambar et NORSK HYDRO pour Njord au Royaume-Uni par BRITISH GAS pour son champ de Blake. Dans le golfe du Mexique, nous avons signé un nouveau contrat de pose pour le CSO Apache qui verra la première installation en mode déroulé de risers caténaires rigides (RSCRs) et de conduite à double enveloppe (Pipe in pipe), par 1100 m de fond. Enfin nous allons livrer à PETROBRAS les lignes flexibles des deux premiers puits du champ de Roncador qui constitueront, lors de leur installation par le Sunrise 2000, un nouveau record mondial de profondeur.
Nous pensons toujours que l’activité de notre industrie en 2000 pourrait se situer en retrait de 10% par rapport à celle de 1999. Par ailleurs, nos marges pourraient être affectées par un ralentissement de l’activité de notre flotte et de l’usine du Trait .
Notre défi est de gagner de nouveaux appels d’offres pour continuer à construire notre carnet de commandes pour 2001 et les années suivantes. Nous venons pour cela d’accroître nos capacités d’ingénierie d’amont avec l’acquisition de RJ. Brown à Houston, qui vient renforcer la Division Mer Profonde pour répondre aux appels d’offres en mer profonde partout dans le monde. La construction du CSO Deep Blue et sa commercialisation sont bien engagées, et ses capacités exceptionnelles attirent déjà l’attention de nos clients.
Nous sommes ainsi prêts à répondre à la demande de nos clients, avec une offre technologique renouvelée, une activité commerciale offensive et une santé financière préservée.”
COMPTES DE RESULTATS CONSOLIDES
(en millions d’euros, sauf “par action”) 31 décembre
1999
1998
EUR
%
EUR
%
Chiffre d’affaires 1 017,0
100
1 143,7
100
Coûts et charges d’exploitation (690,0)
(68)
(804,3)
(71)
Dotations aux amortissements (84,9)
(8)
(78,7)
(7)
Dépréciation exceptionnelle de l’usine australienne –
–
(15,1)
(1)
Frais commerciaux et administratifs (105,2)
(10)
(95,9)
(8)
Résultat opérationnel 136,9
14
149,7
13
Produits financiers 21,0
2
17,9
1
Frais financiers (18,1)
(2)
(19,7)
(2)
Résultat de change (net) (2,4)
–
1,3
–
Plus-value de cession d’actif –
–
0,5
–
Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence 2,6
–
5,9
1
Intérêts minoritaires 0,5
–
Résultat avant impôts 140,5
14
155,6
13
Impôts sur les sociétés (50,9)
(5)
(59,0)
(5)
Résultat net consolide 89,6
9
96,6
8
Résultat net consolide par action:
Actions ordinaires en circulation 5,47
6,13
Après conversion des obligations remboursables et des obligations convertibles 4,93
5,49
COMPTES DE RESULTATS CONSOLIDES TRIMESTRIELS (1)
(en millions d’euros, sauf ” par action “) 4ème trimestre
1999
1998
EUR
%
EUR
%
Chiffre d’affaires 286,7
100
241,6
100
Coûts et charges d’exploitation (185,9)
(65)
(182,4)
(75)
Dotations aux amortissements (28,8)
(10)
(21,3)
(9)
Dépréciation exceptionnelle de l’usine australienne –
–
(3,8)
(2)
Frais commerciaux et administratifs (36,7)
(13)
(25,3)
(10)
Résultat opérationnel 35,3
12
8,8
4
Produits financiers 5,3
2
7,6
3
Frais financiers (3,2)
(1)
(2,6)
(1)
Résultat de change (net) 2,2
1
(0,6)
–
Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence 0,4
0
1,6
–
Intérêts minoritaires 0,5
0
–
–
Résultat avant impôts 40,5
14
14,8
6
Impôts sur les sociétés (10,5)
(4)
(2,8)
(1)
Résultat net consolide 30,0
10
12,0
5
Résultat net consolide par action:
Actions ordinaires en circulation 1,68
0,76
Après conversion des obligations remboursables
et des obligations convertibles
1,61
0,71
(1) Ventilation trimestrielle non auditée
BILANS CONSOLIDES
(en millions d’euros) au 31 décembre
1999
1998
ACTIF
Immobilisations incorporelles 49,2
54,4
Immobilisations corporelles 438,8
371,7
Immobilisations financieres 45,4
44,0
Total actif immobilise 533,4
470,1
Autres actifs d’exploitation 398,1
414,6
Trésorerie 404,5
243,1
Total actif circulant 802,6
657,7
Total actif 1336,0
1 127,8
PASSIF
Total capitaux propres 699,3
469,0
Fonds non remboursables et assimiles –
17,1
Dettes à long terme 61,9
132,5
Autres passifs à long terme 67,0
48,3
Total passif a long terme 128,9
180,8
Partie à moins d’un an des dettes à long terme 37,5
21,2
Autres passifs à court terme 464,5
436,1
Découverts et lignes bancaires court terme 5,8
3,6
Total passif a court terme 507,8
460,9
Total passif 1336,0
1 127,8
ANALYSE DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RESULTAT OPERATIONNEL
AVANT DEPRECIATIONS ET AMORTISSEMENTS PAR ZONE GEOGRAPHIQUE
CHIFFRE D’AFFAIRES PAR ZONE GEOGRAPHIQUE
(en millions d’euros) 31 décembre
1999
1998
EUR
%
EUR
%
Mer du Nord
506,1
50
550,7
48
Brésil
129,9
13
231,0
20
Asie Pacifique
116,7
11
154,4
14
Reste du monde (1)
264,3
26
207,6
18
Total Chiffre d’affaires
1 017,0
100
1 143,7
100
RESULTAT OPERATIONNEL AVANT DEPRECIATIONS ET AMORTISSEMENTS PAR ZONE GEOGRAPHIQUE
(en millions d’euros) 31 décembre
1999
1998
Mer du Nord 138,9
153,2
Brésil 44,6
56,7
Asie Pacifique 23,2
38,0
Reste du monde (1) 56,8
34,7
Résultat opérationnel avant dépréciation et amortissements 263,5
282,6
Frais de Groupe non répartis (2) (41,7)
(39,1)
Résultat opérationnel avant dépréciation et amortissements 221,8
243,5
Dépréciation et amortissements (84,9)
(93,8)
Résultat opérationnel 136,9
149,7
(1) Y compris France
(2) Hors dépréciation de l’écart d’acquisition non affecté relatif à l’acquisition de Stena Offshore en 1994.
ANALYSE DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RESULTAT OPERATIONNEL PAR ZONE GEOGRAPHIQUE
CHIFFRE D’AFFAIRES PAR ZONE GEOGRAPHIQUE
(en millions d’euros) 4ème trimestre (3)
1999
1998
EUR
%
EUR
%
Mer du Nord 126,6
44
120,1
50
Brésil 33,8
12
25,0
10
Asie Pacifique 39,8
14
36,1
15
Reste du monde (2) 86,5
30
60,4
25
Total Chiffre d’affaires 286,7
100
241,6
100
RESULTAT OPERATIONNEL AVANT DEPRECIATIONS ET AMORTISSEMENTS PAR ZONE GEOGRAPHIQUE
(en millions d’euros) 4ème trimestre(3)
1999
1998
Mer du Nord 28,2
40,1
Brésil 20,8
(17,9)
Asie Pacifique 9,4
9,7
Reste du monde (1) 21,4
17,8
Résultat opérationnel avant dépréciation et amortissements 79,8
49,7
Frais de Groupe non répartis (2) (15,7)
(15,8)
Résultat opérationnel avant dépréciation et amortissements 64,1
33,9
Dépréciation et amortissements (28,8)
(25,1)
Résultat opérationnel 35,3
8,8
(1) Y compris France
(2) Hors dépréciation de l’écart d’acquisition non affecté relatif à l’acquisition de Stena Offshore en 1994.
(3) Répartition trimestrielle non auditée.
***
Leader mondial du parapétrolier sous-marin, Coflexip Stena Offshore offre une gamme complète de services (gestion de projets, ingénierie, pose de conduites et d’ombilicaux sous-marins, construction et maintenance) et de produits (conception et fabrication de conduites flexibles, d’ombilicaux de contrôle et de robots sous-marins télécommandés).
Cette Alliance permet l’émergence d’un contracteur de classe mondiale, capable de jouer un rôle important dans le secteur parapétrolier d’amont grâce à une stratégie de réponse aux appels d’offres et la réalisation en commun de projets intégrés – une offre qui satisfera les compagnies intéressées par une gamme large de services délivrée par un nombre limité de fournisseurs.