19 octobre 2021 Pierre Perrin-Monlouis
Au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue à Paris, le 13 Janvier 2000, le groupe LibertySurf a démontré, chiffres à l’appui, le succès de l’Internet gratuit dont il a été le pionnier en France, avant d’annoncer de nouvelles perspectives de développement. Avec près de 610 000 abonnés en France, 815 000 boîtes aux lettres ouvertes, 120 millions de minutes de téléphone consommées, LibertySurf s’installe comme le premier challenger de Wanadoo et confirme sa place de premier fournisseur d’accès gratuit à Internet. Ce résultat obtenu huit mois seulement après l’ouverture du service (27 Avril 1999) est dû principalement à trois éléments : tout d’abord le choix stratégique de l’Internet gratuit lancé en France par LibertySurf, qui est en train de s’imposer en Europe comme la norme en matière d’accès à Internet; ensuite une politique de partenariat diversifiée permettant d’offrir aux internautes un contenu riche et un service performant; enfin une stratégie marketing puissante basée notamment sur l’alliance avec de nombreuses enseignes de la distribution, parmi lesquelles celles issues de l’actionnariat fondateur de LibertySurf. Fort du succès de l’Internet gratuit, LibertySurf a poursuivi depuis de nombreux mois sa stratégie de développement afin de s’inscrire comme un acteur global et international de l’Internet et des Telecoms. Après les acquisitions de Nomade, de RESpublica et d’AXS Telecom, LibertySurf Group a annoncé aujourd’hui sa prise de participation dans X-Stream. Pionnier de l’Internet gratuit au Royaume-Uni, X-Stream se positionne aujourd’hui comme le troisième fournisseur d’accès à Internet avec 500 000 comptes ouverts. X-Stream opère déjà dans les pays scandinaves (Suède, Norvège, Danemark) et proposera un nouveau service aux internautes néerlandais au premier trimestre 2000. Résolument décidé à devenir l’un des acteurs dominants du marché Internet européen et, à ce titre, à poursuivre sa politique d’acquisition engagée en 1999, le groupe LibertySurf envisage, à l’instar de ses principaux concurrents, la possibilité d’un recours au marché des capitaux qui permet d’amplifier et d’accélérer le déploiement à l’international. Sur la base de ce constat, le groupe LibertySurf a demandé à Deutsche Bank d’étudier les conditions de son admission sur un marché réglementé français. (Le groupe LibertySurf est actuellement détenu à près de 45% par [email protected] et à près de 45% par le groupe Kingfisher).