Pierre Perrin-Monlouis Dernière mise à jour: 20 octobre 2021
La première banque canadienne maintient sa solide situation financière
TORONTO, le 24 novembre 2008 — La Banque Royale du Canada (RY sur TSX et NYSE) a annoncé aujourd’hui que son bénéfice prévu pour le quatrième trimestre devrait se chiffrer approximativement à 1,1 milliard de dollars (en baisse de 15 % par rapport à 1,3 milliards de dollars pour le même trimestre de l’année précédente), résultat qui traduit le rendement de l’entreprise et les questions abordées ci-après. RBC s’attend à ce que son ratio de capital de catégorie 1 soit d’environ 9.0 pour cent.
Il est à noter que RBC est en voie de préparer ses résultats du quatrième trimestre, que les renseignements publiés dans le présent communiqué sont fondés sur les prévisions actuelles et que ces hypothèses sont susceptibles de changer. RBC publiera ses résultats du quatrième trimestre de 2008 le 5 décembre 2008. Vous trouverez à la fin de ce communiqué des instructions sur la façon d’accéder à nos résultats.
« Nous traversons une période difficile marquée par l’extrême volatilité des marchés financiers mondiaux et par des perspectives incertaines, affirme Gord Nixon, président et chef de la direction de RBC. Toutefois, RBC maintient sa solide situation financière. Nous sommes résolus à gérer notre bilan de façon prudente tout en continuant d’offrir à nos clients d’excellents conseils et services financiers. »
On s’attend à ce que les résultats du quatrième trimestre de RBC comportent les éléments suivants :
Bénéfice réduit en raison d’éléments liés à la conjoncture des marchés et totalisant environ 360 millions de dollars (670 millions de dollars avant impôt et ajustements connexes liés à la rémunération), comme il est décrit ci-dessous :
Pertes sur titres détenus à des fins de transaction : Environ 645 millions de dollars de pertes sur titres détenus à des fins de transaction, principalement sur les marchés des capitaux. De plus, conformément aux modifications apportées aux principes comptables généralement reconnus au Canada, nous avons reclassé la plupart de nos titres à enchères américains et titres adossés à des créances hypothécaires émis ou non par des agences américaines de titres détenus à des fins de transaction à titres disponibles à la vente. Ce reclassement est en vigueur depuis le 1er août 2008. Ainsi, toute variation non réalisée de la juste valeur de ces titres ne sera pas reflétée dans nos résultats du quatrième trimestre.
Perte de valeur durable : Environ 355 millions de dollars de pertes sur titres disponibles à la vente, à la suite d’une perte de valeur durable ou d’une vente.
Gain sur écarts de taux de RBC : Environ 330 millions de dollars de gains sur la variation de la juste valeur marchande des éléments de passif de RBC désignés comme détenus à des fins de transaction, par suite de l’élargissement de nos écarts de taux au cours du quatrième trimestre.
Les bénéfices ont progressé grâce à une réduction de la provision estimative constituée pour notre litige non résolu lié à Enron Corp., laquelle se chiffre approximativement à 450 millions de dollars US, soit environ 540 millions de dollars (250 millions après impôt et ajustements connexes liés à la rémunération). Une série d’événements positifs, notamment certaines décisions récentes de tribunaux américains, ont eu un effet marqué sur notre évaluation de la probabilité de pertes et modifié notre estimation de toute perte potentielle. Nous avons examiné ces événements avec nos conseillers externes et conclu qu’il n’est plus possible de maintenir à son niveau antérieur cette provision pour litige. Nous continuerons de nous défendre avec ardeur dans les cas qui nous préoccupent et userons de notre jugement pour les résoudre.
En outre, RBC s’attend à ce que sa provision pour pertes sur créances pour le quatrième trimestre se chiffre environ à 620 millions de dollars (contre 334 millions de dollars au troisième trimestre). Ce montant inclut l’accroissement de la provision spécifique d’environ 150 millions de dollars qui reflète principalement la détérioration des portefeuilles américains et l’effet sur le taux de change du recul du dollar canadien par rapport au dollar américain, ainsi qu’une hausse de la provision générale d’environ 135 millions de dollars. Nous réévaluons notre provision générale chaque trimestre et l’avons majorée au quatrième trimestre pour tenir compte de la croissance de notre portefeuille et de la détérioration des critères de qualité du crédit au cours des trimestres précédents.
RBC publiera ses résultats du quatrième trimestre de 2008 le 5 décembre 2008. Les renseignements sur les résultats financiers de RBC seront disponibles à l’adresse : www.rbc.com/investisseurs. Un appel conférence est prévu pour le 5 décembre à 13 h 30 (HNE) et comportera une présentation par des cadres de RBC. Les investisseurs sont invités à envoyer leurs questions par courriel à : [email protected] Les personnes intéressées peuvent accéder à l’appel conférence en mode d’écoute seulement au : www.rbc.com/investisseurs/ir_events_presentations.html ou par téléphone (416 340-2216 ou 1 866 898-9626). Veuillez communiquer avec nous entre 13 h 20 et 13 h 25 (HNE).
Les notes de la conférence seront affichées sur le site Web de RBC peu après l’appel. Un enregistrement sera également disponible à partir du 5 décembre 17 h jusqu’au 28 février 2009 au : www.rbc.com/investisseurs/ir_quarterly.html ou par téléphone (416 695-5800 ou 1 800 408-3053, code d’accès 326576#).
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Pour tout renseignement, prière de s’adresser à :
Contact – investisseurs :
Marcia Moffat,
vice-présidente et chef, Relations avec les investisseurs,
(416) 955-7803, [email protected]
Contact – médias :
Katherine Gay,
vice-présidente et chef, Communications
(416) 974-6286, [email protected]
Mise en garde concernant les déclarations prospectives
À l’occasion, nous faisons des déclarations prospectives verbalement ou par écrit au sens de certaines lois sur les valeurs mobilières, y compris les règles d’exonération de la Private Securities Litigation Reform Act of 1995 des États-Unis et de toute loi sur les valeurs mobilières applicable au Canada. Ces déclarations prospectives comprennent entre autres des déclarations concernant notre revenu net et notre capital de catégorie 1, ainsi que des déclarations liées aux pertes sur les titres détenus à des fins de transaction et les titres disponibles à la vente, aux gains sur les éléments de passif désignés comme détenus aux fins de transaction, à la réduction de la provision constituée pour le litige lié à Enron Corp. et la provision pour pertes sur créances. L’information financière prospective contenue dans ce document est présentée afin d’aider nos actionnaires et analystes à comprendre notre situation financière en date du présent communiqué et pourrait ne pas être appropriée à d’autres fins. Les verbes « croire », « prévoir », « estimer », ainsi que les verbes conjugués au futur et au conditionnel visent à dénoter des déclarations prospectives. De par leur nature même, les déclarations prospectives nous poussent à avancer des hypothèses et font l’objet d’incertitudes et de risques intrinsèques qui entraînent la possibilité que les prédictions, prévisions, projections, attentes et conclusions, ainsi que nos hypothèses et autres déclarations prospectives, y compris les déclarations au sujet de notre bénéfice du quatrième trimestre de 2008, ne se matérialisent pas. Nous déconseillons aux lecteurs de se fier indûment à ces déclarations, étant donné que nos résultats réels pourraient différer sensiblement des attentes exprimées dans ces déclarations prospectives, en raison d’un certain nombre de facteurs importants.
Parmi ces facteurs importants, mentionnons les risques de crédit et de marché, le risque opérationnel, le risque d’illiquidité et de financement ainsi que les autres risques décrits dans la section de gestion du risque de notre rapport aux actionnaires du troisième trimestre de 2008 et dans notre rapport annuel aux actionnaires de 2007 ; l’incidence de la situation des marchés, y compris l’incidence de la volatilité continue des marchés financiers ainsi que le manque de liquidité sur les marchés du crédit, de même que notre capacité de gérer efficacement nos ratios de liquidité et de capital et de mettre en œuvre des mesures efficaces de gestion du risque ; la conjoncture économique générale au Canada, aux États-Unis et dans les autres pays où nous exerçons nos activités ; l’incidence des fluctuations du dollar canadien par rapport aux autres devises, notamment le dollar américain, la livre sterling et l’euro ; les modifications apportées aux normes, conventions et estimations comptables, y compris les modifications apportées à nos estimations relatives aux provisions et évaluations ; l’incidence des modifications des politiques gouvernementales, monétaires et autres ; l’incidence de la concurrence sur les marchés où nous exerçons nos activités ; l’incidence des modifications apportées aux lois et aux règlements, y compris les lois fiscales ; les décisions judiciaires et réglementaires et les actions en justice ; l’exactitude et l’intégralité des renseignements concernant nos clients et contreparties ; notre capacité de mettre en œuvre nos stratégies et de mener à bien et d’intégrer avec succès des acquisitions stratégiques et des coentreprises ; les modifications à nos cotes de crédit ; et le développement et l’intégration de nos réseaux de distribution.
Nous avisons les lecteurs que la liste des facteurs importants qui précède n’est pas exhaustive et que d’autres facteurs pourraient avoir un effet négatif sur nos résultats. À moins que la loi ne l’exige, nous ne nous engageons pas à mettre à jour quelque déclaration prospective que ce soit, verbale ou écrite, que nous pouvons faire ou qui peut être faite pour notre compte à l’occasion.
Des renseignements supplémentaires sur ces facteurs et d’autres facteurs sont fournis dans notre rapport aux actionnaires du troisième trimestre de 2008 et dans notre rapport annuel 2007.
