20 octobre 2021 Pierre Perrin-Monlouis
Des programmes de prévention et une responsabilisation des employés face à leur santé: la clé du succès
Stamford, Connecticut, le 26 mai 2009. Pitney Bowes cherche à contrer les difficultés du système de santé américain en réalisant des actions de prévention auprès de ses employés et en développant sa propre « Culture of Health », principalement basée sur la responsabilisation et la sensibilisation de ses collaborateurs.
Avec cette « Culture of Health » Pitney Bowes s’attaque donc au système de santé américain en amont en misant notamment sur des outils et actions de prévention auprès de ses collaborateurs. Ceci s’exprime, par exemple, au travers de sites médicaux Pitney Bowes implantés dans huit localités et dans lesquels travaillent médecins et infirmières ; ou encore grâce aux médicaments donnés gratuitement lors de diagnostics ponctuels aux employés souffrant de maladies chroniques tels l’asthme, le diabète ou l’hypertension qui les encouragent ainsi à prendre en charge de manière optimale leur santé. Pitney Bowes ne cherche pas pour autant à remplacer les médecins, mais plutôt à travailler main dans la main avec eux pour le bien-être des collaborateurs. Ainsi, un employé peut effectuer une prise de sang au dispensaire de son entreprise qui enverra ensuite directement les résultats à son médecin traitant.
La Direction cherche aussi à motiver ses collaborateurs en les responsabilisant avec le concept « Health Care University » qui développe des programmes à visée éducative ayant pour but de sensibiliser les employés à leur propre santé. En effet, tout collaborateur qui s’engage, comme sur l’année 2008, à poursuivre les « objectifs santé » proposés par Pitney Bowes, peut bénéficier d’un crédit, pouvant s’élever jusqu’à 225 dollars, à utiliser sur la prime d’assurance maladie de l’année suivante. Ainsi, en pleine période de crise, un employé entreprenant un programme pour mieux gérer son stress ou sa nutrition peut économiser sur sa prochaine facture annuelle d’assurance santé.
Par ailleurs, tout est fait pour influencer les employés à suivre un style de vie plus sain. En plus, des cours disponibles en ligne dans le cadre de la « Health Care University », un restaurant propose des plats équilibrés moins chers que les fast food et des panneaux placés à côté des ascenseurs incitent les employés à emprunter les escaliers.
Dans certains de ses sites aux Etats-Unis, Pitney Bowes propose même l’accès à des salles de sport à tarifs moindres et sans frais d’inscription et, chaque année, elle offre la possibilité à ses collaborateurs de se faire dépister d’éventuels maladies cardio-vasculaires ou cancers, en faisant venir le matériel nécessaire au sein même des huit sites médicaux répartis sur le territoire national. En outre, Pitney Bowes dispose de huit spécialistes occupés seulement à négocier avec les différentes compagnies d’assurances pour trouver les meilleurs arrangements.
Par de telles mesures, Pitney Bowes a réussi à instaurer cette « Culture of Health » et donc à modifier les habitudes sanitaires de ses employés en leur créant un environnement propice.
En effet, lors de diagnostics ponctuels auprès du personnel médical de l’entreprise, les médicaments de base, dont les antibiotiques, sont à disposition des employés, qui n’ont alors plus à quitter le travail pour en acheter. Ceux souffrant de maladies chroniques (diabète, hypertension) sont influencés à mieux adhérer à leur programme et à mieux gérer leurs maladies sur le long terme grâce aux traitements qui leur sont offerts gratuitement ou à des coûts moindres. Ce fonctionnement représente la clé du succès de la « Culture of Health » développée par Pitney Bowes car il permet de réaliser une économie importante des coûts de la santé. En effet, en traitant les problèmes de santé de ses employés en amont, Pitney Bowes leur évite ainsi des complications médicales à long terme et donc d’importantes périodes d’absentéisme qui représentent des coûts considérables pour l’entreprise.
Cette culture d’entreprise particulière face au système de santé a donc, à long terme, pour but de générer une baisse des coûts de la santé, notamment grâce à une baisse du taux d’absentéisme lié aux problèmes de santé. Selon Johnna Torsone, Vice Présidente et Directrice des Ressources Humaines de Pitney Bowes, il ne faut pas voir l’assurance maladie « seulement en terme de coût, mais surtout comme un investissement nécessaire sur le long terme ». Brent Pawlecki, médecin-chef chez Pitney Bowes conclut en disant que « un salarié en bonne santé, c’est 30% de moins sur les coûts sanitaires sur 20 ans ».
En 2007 Pitney Bowes a été récompensé par « Institute for Health and Productivity Management » pour avoir développé un tel modèle de prise en charge de la santé des employés. Et pour la troisième année consécutive, Pitney Bowes a aussi été distingué par le « National Business Group on Health » pour le développement d’une « Culture de la santé ». Cet organisme à but non lucratif félicite les employeurs reconnaissant la nécessité d’améliorer la santé et la qualité de vie au travail de leurs collaborateurs.
A propos de Pitney Bowes
Pitney Bowes , spécialiste du mailstream, aide les entreprises à gérer le flux de courrier , de documents et de colis. Ses 36’000 employés apportent à plus de deux millions de clients les technologies, les services et l’innovation au niveau mondial. La société a été fondée en 1920. Son chiffre d’affaires annuel atteint 6,4 milliards de dollars. Pour plus d’informations, veuillez consulter le site www.pb.com
