Dernière mise à jour: octobre 19, 2021
Les bonnes performances des activités à valeur ajoutée – en particulier santé, premix, contrôle et produits différenciés – ainsi que les acquisitions récentes ont permis à EVIALIS de limiter l’impact des crises ESB et fièvre aphteuse qui ont affecté le début de l’année 2001.
Chiffre d’affaires
1er semestre 2001 : 369,0 (1)
1er semestre 2000 : 332,9
Varition : + 11 %
dont activités à valeur ajoutée
1er semestre 2001 : 170,2
1er semestre 2000 : 142,5
Varition : + 19 %
Marge brute
1er semestre 2001 : 100,8
1er semestre 2000 : 92,8
Varition : + 9 %
Résultat d’exploitation
1er semestre 2001 : 9,5
1er semestre 2000 : 10,4
Varition : – 9 %
Résultat net part du groupe
1er semestre 2001 : 3,5 (2)
1er semestre 2000 : 5,6
Varition : – 38 % (2)
(1) Chiffre d’affaires à périmètre et change constants : 329,2 ME
(2) Après prise en compte des frais de réorganisation
UNE ACTIVITE PERTURBEE PAR DEUX CRISES EXCEPTIONNELLES EN EUROPE (ESB ET FIEVRE APHTEUSE)
L’activité du semestre a été marquée par les conséquences directes et indirectes de l’ESB et de la fièvre aphteuse qui ont secoué l’Europe occidentale. Ces évènements ont particulièrement affecté l’activité bovine et le prix des matières premières, notamment celui des protéines d’origine végétale, qui ont vu leur cours augmenter dans des proportions sensibles.
Cette situation s’est progressivement améliorée au cours du deuxième trimestre sans toutefois retrouver un niveau normal.
Le chiffre d’affaires du groupe reflète cet impact. La progression enregistrée est le fait, hors effet matières premières partiellement répercuté, des activités à valeur ajoutée (santé, premix, contrôle et produits différenciés) qui progressent de 19 % et de l’entrée dans le périmètre des acquisitions réalisées au 1er semestre.
La progression de 9 % de la marge brute du groupe reflète principalement l’effet très positif de la contribution de ces activités.
A change et périmètre constants, le chiffre d’affaires reste stable.
IMPACT PLUS LIMITE QUE PREVU DES CRISES SUR LES RESULTATS
La contribution des activités à valeur ajoutée au résultat et la réactivité des équipes ont permis de limiter l’effet des crises. Le résultat d’exploitation s’inscrit à 9,5 ME en retrait de 9 % par rapport à celui du 1er semestre 2000. Ce résultat d’exploitation n’a pas encore significativement bénéficié des synergies apportées par les acquisitions du 1er semestre.
Le résultat net part du groupe s’établit à 3,5 ME. Sa variation par rapport à l’exercice précédent incorpore l’accroissement des frais financiers et les coûts exceptionnels liés à la réorganisation des activités Aliments.
POURSUITE D’UNE STRATEGIE ACTIVE DE DEVELOPPEMENT SUR LES ACTIVITES A VALEUR AJOUTEE
L’influence des crises devrait s’atténuer au cours du deuxième semestre, sans toutefois permettre d’en lisser complètement les effets sur les comptes de l’exercice.
Deux facteurs devraient contribuer à améliorer les résultats du groupe pour le futur.
La poursuite de la réorganisation des activités Aliments permettra à EVIALIS de maintenir une offre compétitive et différenciée sur des marchés matures, principalement en France, et de renforcer leur contribution au résultat du groupe dès 2002.
Mais surtout, la stratégie de développement des activités à valeur ajoutée se renforcera au cours des prochaines années. Ces activités, qui disposent à la fois d’une rentabilité opérationnelle plus satisfaisante et d’un solide potentiel de croissance organique, représentent 46 % de l’activité au 30 juin 2001.
EVIALIS, spécialiste de la nutrition animale, est une société cotée
sur le Second Marché d’EURONEXT Paris
Luc PELIGRY, Evialis – Aude COTTIN, FRI COMMUNICATION – 19/09/2001