Pierre Perrin-Monlouis Dernière mise à jour: 20 octobre 2021
La CSMF dénonce la nouvelle provocation de Christian SAOUT et durcit son boycott de la mission Legmann
La CSMF pensait que la raison avait fini par l’emporter et qu’un nouveau représentant des patients viendrait remplacer Christian SAOUT au sein de la mission de refondation de la médecine libérale à la demande du Président du Conseil National de l’Ordre des Médecins et Président de la mission de refondation de la médecine libérale.
Pour cette raison, la CSMF, ne voyant plus d’obstacle, avait, en toute logique fait savoir qu’elle apporterait sa contribution à une commission redevenue fréquentable.
Mais Christian SAOUT, a marché sur la décision du Président Legmann, pour imposer malgré tout sa présence.
Cette attitude démontre le caractère irresponsable de l’individu qui, à l’évidence, a décidé d’enfoncer le clou dans le registre du mépris et de la provocation en direction des médecins, mais également en direction de la mission.
Ces agissements donnent raison aux médecins qui refusent de confier à M. SAOUT la moindre parcelle décisionnelle dans la construction de l’avenir de la médecine libérale. On ne peut pas le matin insulter l’honneur des médecins libéraux, l’après-midi piétiner leurs organisations et le soir s’asseoir autour de la table avec eux pour décider de leur avenir.
C’est pourquoi, tant que Christian SAOUT siègera dans la mission Legmann et que des mesures claires, fermes et définitives ne seront pas prises pour désigner un autre représentant pour les patients, qui y ont plus que jamais leur place, la CSMF, premier syndicat médical français, revient à sa position initiale de boycott de cette mission. Tant que Christian SAOUT reste membre de cette commission, il la disqualifie pour aborder l’avenir des médecins libéraux.
Cette nouvelle provocation de Christian SAOUT, démontre, s’il le fallait encore, que ses propos sur l’attitude des médecins face aux aides à la télétransmission étaient purement délibérés et destinés à nuire aux médecins libéraux. Elle justifie l’action judiciaire intentée par la CSMF contre cet individu, car on ne peut pas indéfiniment humilier des médecins sans conséquences.