Pierre Perrin-Monlouis Dernière mise à jour: 20 octobre 2021
C’est avec une immense tristesse que j’apprends le décès de Jean Ferrat.
Son nom est inscrit à jamais au Panthéon populaire de la chanson française. Cette disparition endeuille notre culture, mais signe aussi la perte d’un artiste exceptionnel qui avait tissé un lien intime avec les Français. A travers les poèmes d’Aragon, comme dans ses propres oeuvres, Jean Ferrat chantait avant tout sa passion pour notre pays.
Homme d’engagement, Jean Ferrat avait su mettre sa poésie au service de sa révolte et de son idéal de justice et de fraternité. Marqué par la déportation de son père par les nazis, il savait faire partager au plus grand nombre la conscience des tragédies du XXe siècle. Nuit et Brouillard, Potemkine, Camarade, 400 enfants noirs sont autant de chants dédiés à la liberté et à la dignité de l’Homme.
Au nom des Parisiens et en mon nom personnel, j’adresse mes plus sincères condoléances aux proches de Jean Ferrat.
Par M. Bertrand DELANOË