Pierre Perrin-Monlouis Dernière mise à jour: 20 octobre 2021
L’Assemblée Générale de la CSMF a décidé à l’unanimité d’un mouvement tarifaire pour l’ensemble des médecins libéraux à compter du 12 avril, au cas où ses revendications ne seraient pas entendues par l’arbitre conventionnel.
Il s’agit d’une action unitaire pour l’ensemble de la profession et pour toutes les spécialités, qui contrairement à d’autres, n’oppose pas les généralistes détenteurs de la qualification de spécialiste aux autres, ni les généralistes aux spécialistes. Ce mouvement de contestation tarifaire concerne donc tous les médecins libéraux.
La CSMF, premier syndicat médical français, exige que le règlement conventionnel arbitral solde les engagements de la convention de 2005 afin de construire la future convention sur de nouvelles bases et non de recycler le passif, ce qui serait totalement inacceptable.
C’est pourquoi, il ne reste plus que 14 jours au Gouvernement pour autoriser l’arbitre à donner aux médecins libéraux leur dû. Faute de quoi, dans 14 jours, la CSMF passera à l’action et demandera à tous les médecins de prendre unilatéralement ce qui leur est dû. Le corps médical est lassé des promesses sans lendemain.
Faire appliquer les signatures et les engagements conventionnels est une question de respect ! Faute de quoi, la CSMF imposera le respect dû aux médecins libéraux par une contestation tarifaire unitaire de toutes les spécialités.
C’est pourquoi, dès le 12 avril, si elle n’est pas entendue, la CSMF appellera :
Tous les médecins généralistes à appliquer la consultation au cabinet 23 € et la visite à domicile 33 € tels que prévues dans l’avenant n°23 signé le 29 mars 2007 ;
Tous les médecins spécialistes à appliquer le C2 consultant tel que prévu dans l’avenant n°23 signé le 29 mars 2007 ;
Tous les médecins, en cabinet et en établissement, à exiger le paiement de leurs astreintes, dès lors qu’ils sont inscrits sur le tableau des gardes.
D’ici là, la CSMF maintient la grève de la télétransmission tous les mardis.
Le compte à rebours est lancé. Plus le temps passe, plus il conforte la CSMF et les médecins libéraux dans leur détermination à agir pour prendre leur dû d’autorité.