Pierre Perrin-Monlouis Dernière mise à jour: 20 octobre 2021
La CSMF engage une bataille décisive pour l’avenir de la convention.
Les médecins libéraux attendent depuis trop longtemps l’application des accords conventionnels sur leurs honoraires et sont exaspérés par le mépris du Gouvernement qui fait tout pour les reporter sans cesse. Les médecins libéraux sont lassés des promesses répétées et jamais concrétisées.
Trop, c’est trop !
Les médecins libéraux aspirent au respect ! Aujourd’hui, le temps est venu de passer à l’action, en imposant, sans attendre, le respect des engagements signés !
La CSMF, premier syndicat médical, invite tous les médecins libéraux, toutes spécialités confondues à rejoindre son mouvement de protestation unitaire pour imposer au Gouvernement et aux caisses le respect de leurs engagements envers la profession.
La CSMF appelle :
Tous les médecins généralistes à appliquer la consultation au cabinet à 23 € et la visite à domicile 33 € tels que prévues dans l’avenant n°23 signé le 23 mars 2007 ;
Tous les médecins spécialistes à appliquer le C2 consultant tel que prévu dans l’avenant n°23 signé le 23 mars 2007, suivi d’une décision de la Commission de Hiérarchisation du 26 septembre 2007 et d’un accord de l’UNCAM du 27 novembre 2007 ;
Tous les médecins, en cabinet et en établissement, à exiger le paiement de leurs astreintes, dès lors qu’ils sont inscrits sur le tableau des gardes.
La mobilisation et la détermination de tous les médecins est essentielle pour l’avenir de l’exercice libéral et en particulier l’avenir de la convention. En imposant le respect des engagements de la convention de 2005, les médecins donnent un signal fort au Gouvernement et aux caisses, celui de leur attachement à un système conventionnel sincère. La nouvelle convention devra construire de nouvelles perspectives sur les bases des acquis de la précédente et non pas recycler le passif, ce qui serait inacceptable. Voilà pourquoi la contestation tarifaire qui débute aujourd’hui est une bataille décisive !
Naturellement, la CSMF demande aux médecins d’appliquer cette consigne avec tact et mesure, avec l’accord des patients, à l’exclusion des patients en CMU.