20 octobre 2021 Pierre Perrin-Monlouis
Dans la journée du 18 juin 2010, les douaniers garde-côtes des Antilles, alertés par le profil des occupants d’un ketch de plus de 15 mètres battant pavillon des Iles Vierges Britanniques, procèdent à son interception dans les eaux internationales, en vertu de l’Article 17 de la Convention de Vienne.
Le navire suspect est localisé par la douane le vendredi 18 juin en fin de journée, alors qu’il navigue au Nord en provenance du Venezuela, et qu’il remonte la mer des Caraïbes en s’apprêtant à traverser l’Atlantique.
Un premier contrôle réalisé au large, dans des conditions de mer formée, confirme les premiers éléments de suspicion, mais ne permet pas immédiatement de découvrir dans le navire la présence de produits stupéfiants.
A l’issue une fouille systématique et approfondie des parties du navire dans une zone abritée et sûre, de la cocaïne est finalement découverte par les douaniers le samedi 19 juin à midi, dissimulée dans les fonds du voilier. Au total, ce sont près de 385 kg de cocaïne qui sont saisis par les agents des douanes, puis remis, à l’issue de la procédure douanière, à l’antenne locale de l’OCRTIS en charge de l’enquête.
Le parquet (JIRS de Fort de France) est immédiatement avisé de cette nouvelle saisie.
La valeur de la marchandise saisie est estimée à 23 millions d’euros sur le marché illicite de revente au détail des produits stupéfiants.
Il s’agit de la seconde livraison importante de cocaïne, interceptée en moins de trois semaines dans les eaux internationales au large de la Guadeloupe par la vedette des douanes DF 31 « Pitera ».
En 2009, la douane française a saisi plus de 5 118 kg de cocaïne, soit une hausse de près de 15% par rapport à 2008.
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