19 octobre 2021 Pierre Perrin-Monlouis
MAINTIEN DU BENEFICE NET PAR ACTION : 3,27€
ET AMELIORATION DES MARGES
Le Conseil de Surveillance du Groupe Air Liquide s’est réuni le 28 août 2002 sous la présidence d’Alain Joly. Au cours de la séance, Benoît Potier, Président du Directoire, a présenté les comptes du premier semestre 2002 et a déclaré :
« Au 30 juin 2002 et comparé à un fort premier semestre 2001, le bénéfice net par action s’établit à 3,27€, soit le même niveau que celui enregistré au 30 juin 2001 et en progression de +1,5% hors change. L’activité et les résultats du premier semestre 2002 sont en ligne avec nos estimations.
Après un début d’année 2002 marqué par un niveau d’activité plus faible dans le prolongement de la fin 2001, des signes progressifs de reprise sont apparus au deuxième trimestre 2002 dans les principaux marchés que nous servons, notamment dans la Grande Industrie et l’Electronique où de nouveaux contrats ont été signés. Les gains réalisés en efficacité ont compensé la faiblesse d’activité et permettent de dégager un résultat d’exploitation hors change et avant amortissements stable par rapport à celui du 1er semestre 2001. Compte tenu de la baisse des frais financiers, le résultat net part du groupe atteint 324,2 millions d’euros (+0,3% hors change).
Pour les six premiers mois, le Groupe a dégagé une marge brute d’autofinancement de 757 millions d’euros (représentant 19% du chiffre d’affaires) permettant la réduction de notre dette nette à 2 406 millions d’euros (45,5% des fonds propres) après le paiement des investissements et le versement du dividende. Nos principaux ratios s’améliorent et notre bilan confirme sa solidité.
Ces résultats illustrent la capacité du Groupe à faire face à un ralentissement conjoncturel, tout en poursuivant une politique de développement et d’investissement dans les secteurs en croissance. Le niveau d’activité atteint à la fin du premier semestre et les résultats à la mi-année nous permettent d’être raisonnablement confiants pour l’ensemble de l’exercice 2002. La reprise progressive de nos marchés devrait nous permettre de dégager un résultat net hors change en hausse sur l’ensemble de l’année.»
Au 30 Juin 2002
Euros (en millions)
2002/2001
%
2002/2001
(hors change)
S1 2001
S1 2002
Chiffre d’affaires total
4 312,8 3 935,7 -8,7% -7,1%
dont chiffre d’affaires Gaz et Services 3 779,8 3 450,1 -8,7% -6,8%
Résultat d’exploitation avant amortissements 1 009,9 986,2 -2,3% 0,0%
Résultat d’exploitation 595,5 573,0 -3,8% -1,3%
Résultat net (part du Groupe) 328,6 324,2 -1,3% +0,3%
Marge brute d’autofinancement 813,2 757,1 -6,9% -5,0%
Bénéfice net par action (en euros)* 3,27** 3,27 0,0% +1,5%
*Le nombre moyen d’actions en circulation au 1er semestre 2002 : 99 251 543
**ajusté après attribution d’actions gratuites
1 – Résultat consolidé du 1er semestre 2002
Le chiffre d’affaires du Groupe au 1er semestre 2002 atteint 3 936 millions d’euros, en léger repli de –3,4% à données comparables par rapport à un fort premier semestre 2001. Au second trimestre, le chiffre d’affaires s’est toutefois inscrit en progression de +3% par rapport au premier trimestre 2002. (voir communiqué du 30 juillet 2002).
Le résultat d’exploitation avant amortissements s’établit à 986 millions d’euros en baisse de 2,3% en facial mais stable hors effet de change. Le ratio de marge avant amortissements, qui traduit la performance de gestion du Groupe, s’établit à 25,1% et, hors effet du gaz naturel sur le chiffre d’affaires, il progresse de 0,6 point par rapport au 1er semestre 2001.
Au total, dans un contexte plus difficile, le programme d’efficacité est en ligne avec nos attentes et a dégagé, au 30 juin, 46 millions d’euros d’économies contribuant à l’amélioration du ratio de marge.
Le résultat d’exploitation s’établit à 573 millions d’euros, en baisse de –3,8% (-1,3% hors change). Les amortissements restent à un niveau comparable à 413,2 millions d’euros :
· Le résultat d’exploitation des activités en France enregistre une baisse principalement liée au niveau de l‘activité Electronique et à l’impact de la cession de l’activité GPL dans les Clients Industriels.
· En Europe (hors France), il enregistre une bonne croissance tirée par la Grande Industrie et la Santé, notamment en Europe du Sud.
· Sur la zone Amériques, la performance d’exploitation s’améliore notamment grâce à la réorganisation, achevée fin 2001, de l’activité Clients Industriels aux Etats-Unis. En Amérique du Sud, l’action conjuguée d’une gestion rigoureuse et du maintien du niveau des activités Clients Industriels et Grande Industrie a permis de compenser partiellement les dépréciations monétaires.
· En Asie, la bonne performance de l’activité Clients Industriels, notamment en Australie, ne compense pas totalement la baisse du rythme de l’Electronique au Japon et à Taiwan par rapport à un 1er semestre très fort en 2001.
La baisse des frais financiers s’explique principalement par la baisse des taux sur le dollar US. La part du résultat des sociétés mises en équivalence est en progression de 12% à 25,6 millions d’euros.
Les autres produits et charges s’élèvent à -18,7 millions d’euros contre -13,3 millions au premier semestre 2001, en raison de moindres cessions d’actifs en 2002. Enfin, au premier semestre, le taux d’impôt effectif moyen s’établit à 34,3%.
Au total, le résultat net part du Groupe, après déduction des intérêts minoritaires, s’établit à 324,2 millions d’euros contre 328,6 millions au 1er semestre 2001, en légère diminution de -1,3% et en hausse de +0,3% hors effet de change.
Compte tenu du programme de rachat d’actions, le bénéfice net par action s’élève à 3,27 euros, égal à celui du 1er semestre 2001 et en croissance de +1,5% hors change. Il tient compte de l’ajustement du nombre d’actions consécutif à l’attribution, le 17 juin 2002, d’une action gratuite pour huit détenues. Au cours de ce semestre, 255 614 actions ont été rachetées pour un montant de 39,6 millions d’euros. Au premier semestre, le nombre d’actions moyen en circulation s’élève à 99 251 543.
La marge brute d’autofinancement (cash-flow) atteint 757,1 millions d’euros. Son évolution (-5% hors change par rapport au 1er semestre 2001) est liée à la baisse des impôts différés et à la stabilité des amortissements due à des investissements moindres depuis le début des années 2000.
Les paiements sur investissements sont conformes à notre programme et s’élèvent à 413,4 millions d’euros au 30 juin. Ils s’inscrivent dans une stratégie de strict contrôle des investissements courants tout en privilégiant les opportunités de croissance à moyen et long terme.
L’endettement net, qui s’élevait à 2 583,5 millions d’euros au 31 décembre 2001, est en diminution de 177,2 millions d’euros dont 151,9 millions d’euros liés à l’impact de change sur la dette libellée en devises étrangères. Au 30 juin 2002, l’endettement net s’élève à 2 406,3 millions d’euros, soit un ratio de dette nette sur fonds propres de 45,5%.
Au total sur le semestre, les impacts de change ont été de –1,6% sur le résultat net, avec un US dollar moyen équivalent sur la période (0,90 dollar pour 1 euro). Au 30 juin 2002, le dollar était à 1 dollar pour 1 euro, soit –11,6 % par rapport au 31 décembre 2001. Rappelons qu’une variation de +/- 1% de l’ US dollar représente un effet d’environ 1 million d’euros sur la conversion du résultat net.
2 – Faits marquants et perspectives
Grande Industrie :
Conformément aux prévisions, démarrage de 7 projets au cours du premier semestre ; deux projets devraient être mis en service au cours du second semestre.
Principaux succès commerciaux :
o Contrat d’hydrogène en Normandie pour alimenter Exxon Mobil à hauteur d’environ 50 000 m3/h. Mise en service : 2004.
o Construction d’une 15ème unité d’oxygène pour Sasol en Afrique du Sud pour approvisionner le site pétrochimique de Secunda. Capacité : 3 550 tonnes / jour.
o Contrat d’hydrogène sur le site du chimiste BASF à Anvers. Cette usine, prévue pour être mise en service fin 2003, sera la plus grosse usine mondiale d’hydrogène du Groupe avec une capacité de 100 000 m3/h.
Globalement, l’activité sidérurgie enregistre une légère amélioration même s’il est encore difficile d’anticiper les perspectives à moyen terme. Le secteur de la chimie n’a pas encore fait apparaître une franche reprise. En revanche, la pétrochimie et le raffinage continuent à se développer notamment à travers la désulfuration des carburants.
Clients Industriels :
Au global, l’activité connaît une situation stable. Le Groupe a mis en place des actions d’efficacité et poursuivi son expansion géographique.
Le rachat de certains actifs du groupe Messer Griesheim, a permis au Groupe de s’implanter en Egypte et de renforcer sa présence en Afrique du Sud, au Brésil, en Argentine et plus récemment, au Canada.
Un partenariat avec un spécialiste en production d’hydrogène par électrolyse va permettre de lancer une nouvelle gamme d’unités de production d’hydrogène directement sur site client.
La cession de certaines activités de distribution aux USA, qui a eu lieu en 2001, a contribué à l’amélioration des marges de cette activité au premier semestre 2002. Par ailleurs, l’environnement prix reste favorable.
A noter quelques beaux succès commerciaux, notamment la vente d’importantes quantités d’oxygène liquide à Petrocanada, Ontario, et un contrat pour la mise en service d’unités sur site de production d’azote et d’air comprimé pour le chimiste allemand Degussa.
Santé :
Bonne tenue du secteur hospitalier et de l’hygiène avec plusieurs lancements de nouveaux produits et autorisation de mise sur le marché de Kinox, mélange à base de monoxyde d’azote destiné au traitement de l’hypertension artérielle.
Pour les soins à domicile, dans un contexte de plus forte médicalisation et d’exigences réglementaires accrues, le Groupe poursuit ses efforts d’intégration des fonctions industrielles et de distribution.
Au total, les perspectives de développement à moyen terme sont bonnes tant en croissance interne qu’externe.
Electronique :
Le Groupe continue à enregistrer plusieurs signes positifs, notamment :
o une reprise des ventes de gaz spéciaux et ce dès la fin du premier trimestre.
o un maintien des gaz et les services vecteurs.
o une évolution favorable du carnet de commandes d’équipements.
o plusieurs succès commerciaux enregistrés récemment en Europe et en Asie.
3 – Calendrier financier :
· Chiffre d’affaires du 3ème trimestre 2002…………..…….. Mercredi 30 octobre 2002
· Chiffre d’affaires 2002…………………… …………….…………..….…Jeudi 30 janvier 2003
· Résultats 2002………………………………….………………………. Mercredi 26 février 2003
· Chiffre d’affaires du premier trimestre 2003…………………….…… Mardi 29 avril 2003
· Assemblée Générale………………………….………….………………………Jeudi 15 mai 2003
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Air Liquide est un groupe international, spécialiste des gaz industriels et médicaux et services associés. A partir d’un leadership technologique sans cesse renouvelé, il apporte des solutions, produits et services, à ses clients de l’industrie et de la santé, partout dans le monde. Fondé en 1902, Air Liquide est présent dans plus de 65 pays à travers plus de 130 filiales et emploie environ 30 800 personnes. Son chiffre d’affaires total s’est élevé à 8 328 millions d’euros en 2001 dont 77% hors de France. Air Liquide est coté à la Bourse de Paris et membre des indices CAC 40 et Eurostoxx 50 (code Euroclear 12 007).
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