21 octobre 2021 Pierre Perrin-Monlouis
La place boursière de la Corée du Sud n’a certes pas encore l’aura de Wall Street mais elle s’est très fortement développée au fil des années, au point d’être parmi les 20 premières places boursières dans le monde en terme de capitalisation boursière. Née après la Guerre de Corée, la Korea Exchange compte aujourd’hui plus de 1.500 entreprises cotées.
La Bourse de Séoul plus connue sous le nom de Korea Stock Exchange -qui n’est en fait que l’un de ses marchés- est née le 3 mars 1956. Son ancêtre était la Dueban Stock Exchange et ne listait à l’époque que 12 sociétés. Cette place boursière était en réalité un lieu d’émissions des obligations d’Etat. L’Etat y trouvait ses investisseurs nécessaires à ses besoins en financement. Mais la Corée du Sud a fortement modifié sa législation pour accueillir les investisseurs et faciliter les introductions en bourse, dans les années 60.
La Korea Exchange comme nous la connaissons aujourd’hui est en réalité composée de trois divisions bien distinctes. D’une part, le KSE ou Korea Stock Exchange. S’y côtoient des actions et des obligations. C’est le marché historique de la Korea Exchange. Son indice phare est le KOSPI. Le KRX est aussi composé du Kosdaq, pour Korean Securities Dealers Automated Quotations. Fondé le 17 mai 1996, ce marché n’est pas sans rappeler le Nasdaq aux Etats-Unis. Il est composé essentiellement d’actions. Plus de 1.000 sociétés y sont cotées. Dernier marché et non des moindres, le Korea Futures Exchange. Ce marché dédié aux produits dérivés est notamment composé des options et des futures.
La Corée du Sud fait partie des pays développés et sa place boursière est dynamique. Une place boursière à suivre pour qui souhaite investir sur les marchés asiatiques, avec le Japon ou Hong Kong. L’un des indices phare du KRX est le KRX 100.